Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

JACK THE RIPPER pdf print E-mail
Ecrit par Hugo Sasportes  
samedi, 20 mai 2006
 

JACK THE RIPPER   
LE POSTE A GALENE – MARSEILLE – 19 MAI 2006

Apres une première date, prévue le 9 mars 2006, annulée suite à des problèmes de santé de son chanteur, Jack the ripper n’oublie pas son public marseillais et reviens sur ses pas. Public qui le lui rend bien en répondant présent à l’invitation. Les sextuplés nés à Paris en 1995 nous présentent ce soir leur troisième bébé « ladies first ». Salle comble et surchauffée avant même l’arrivée du groupe. Voila un concert qui se présente sous les meilleurs hospices !

Tous arrivent, bien habillés, chemises blanches de rigueur, brettelles, voire même costume cravate à la basse. Début très rock, ça bouge, ça pulse. On est tout de suite sous le charme d’un chanteur qui de toute évidence vit sur une autre planète ! Paroles uniquement en anglais, même entre les titres, le français n’a que peu de place !
Les textes sont servis par un violon bien présent, un bassiste alternant ses cordes premières pour celles d’une contrebasse et un batteur perdu derrière la scène, caché par un chanteur au charisme impressionnant. La trompette apparaît, parfaitement maîtrisée et nous donne ses cuivres si festifs. On en oublierait presque le coté noir et désenchanté qui caractérise la formation.

Le leader, Arnaud Mazurel, brave sciemment les interdits de la loi Evin, bientôt suivi par plusieurs de ses acolytes. Le tabac se faisant vedette des symboles de la liberté. Cette insolence servant de prétexte au titre « I was born a cancer ». Un vague sensation de « rébellion » à peine dissimulée règne dans la salle ce soir. Le chanteur n’hésitant pas a se mêler à foule et à violenter son micro.

Apres une ouverture enjouée, on se laisse entraîner peu à peu par la musique. Envoûté par la mélodie, le corps remue au rythme de la grosse caisse sans même s’en rendre compte. Les problèmes de la journée sont définitivement derrière nous ! Trompette, violon, contrebasse, s’unissent bientôt fédérés par une  voix si charismatique. Apres deux rappels et prés de deux heures de compositions les lumières s’allument. Jack nous a emmené sur sa planète musicale et on en redemande.

http://jack.ripper.free.fr/

Hugo Sasportès