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Ecrit par Bertrand Renotte  
vendredi, 19 mai 2006
 

Tout d’abord, revenons à « Into the Sewers ». Comment ce dernier a-t-il marché ?

Il a été extrêmement bien reçu quasiment partout dans le monde ; il a obtenu de bonnes critiques.

Justement, est-il sorti à l’échelon mondial ?

Non, essentiellement la Scandinavie, une bonne partie de l’Europe et aux US via StonerRock.com. On a aussi tourné en Allemagne alors que l’album ni était pas encore sorti, mais pas mal de personnes nous connaissaient grâce aux fanzines et internet. L’affluence aux concerts fut d’ailleurs très bonne. Au pire, même si l’album n’est pas disponible en magasin on peut toujours l’obtenir sur internet.
On est aujourd’hui toujours aussi fiers de cet album, même si bien entendu nous aurions aimé en vendre plus. Mais maintenant nous sommes concentrés sur le prochain album.

A ce propos, l’album s’est-il vendu comme vous l’espériez ?

Et bien disons qu’il a vendu moins que nous pensions dans le sens où nous considérons que « Into the Sewers » est un bon album qui aurait mieux vendu. Il n’a certainement pas bénéficié du soutien approprié, peut-être que plus de marketing autour de l’album, de publicités, auraient permis d’en écouler quelques milliers de copies supplémentaires. D’autant qu’à chaque concert que nous avons fait nous avons vendu pas mal d’albums, ce qui semble confirmer qu’on aurait pu faire mieux niveau ventes.
Nous sommes le type de groupe qui plus il joue et plus il vend. Et que, sincèrement, lorsque l’on nous voit sur scène on a envie d’acheter ensuite nos albums. Mais de nos jours il faut avouer que c’est de plus en plus dur de vendre des albums.

« Into the Sewers » était donc votre second album. Que vous a-t-il apporté en terme d’accomplissement ?

Ce fut réellement un grand bond en avant par rapport au premier album. Ce dernier était essentiellement composé d’anciennes démos et d’EPs que nous avions précédemment produits et publiés nous-mêmes. Et il faut bien avouer que nous ne sommes pas les meilleurs dans le domaine ;-)
Pour « Into the Sewers » nous avons travaillé avec Rikard Löfgren qui a co-produit l’album avec nous. Il nous a apporté beaucoup d’expérience vu que nous n’avions jamais travaillé avec un producteur. Notre engagement au niveau de la composition fut aussi plus important.
Au niveau des ventes ce ne fut pas par contre une si grande avancée. On se développe très lentement et à cette vitesse nous mettrons 15 ans à devenir important ah ah.

Comme vous l’avez mentionné, vous avez effectué votre première tournée en Allemagne à cette époque, ce qui était aussi votre première occasion de réellement vous produire en dehors de la Scandinavie. Comment avez-vous vécu cette expérience ?

 En fait, en 2003 nous avions effectué un premier gig en Allemagne à Erfurt. Cette date fut le déclencheur des autres dates. Il y avait Jochen Böllath de Duster 69 qui par la suite nous a beaucoup aidé à monter cette tournée.
Ce fut une excellente tournée, où il y a eu de l’affluence aux concerts, nous avons vendu des albums. Lorsque nous restons à la maison nous ne faisons pas notre promo et vendons donc moins d’albums. Mais ce n’est pas évident de prendre le risque de quitter nos emplois pour partir en tournée. C’est certes bénéfique pour le groupe mais pas pour nous individuellement.

L’année dernière vous avez enregistré votre concert à l’Arena de Karlstad, votre ville d’origine. Allez-vous sortir cet enregistrement sous quelque forme que ce soit ?

Hum, en fait on ne l’a jamais enregistré car l’enregistreur a cassé. Mais la dernière fois que nous avons jouée au Batofar, en novembre 2005, le concert a été enregistré et filmé. Nous espérons que cela sortira en DVD mais nous ne le savons pas encore.

Pensez-vous que cela fera partie d’un bonus inclus à votre prochain album ?

Oui nous l’espérons. Cela pourrait être un bonus destiné uniquement au marché français. C’est a priori ce que souhaite faire notre label LongFellowDeeds (NDLR : qui est un label français).

Vous êtes de retour en studio depuis le début de l’année. Comment cela se passe-t-il pour le moment ?

Ca avance doucement mais sûrement. On a déjà mis en boite la batterie, basse, guitare et les vocaux sur cinq titres.

Ce soir vous avez donc joué de nouveaux titres. Comment jusqu’ici le public réagit-il à ces derniers ?

Tout à fait, nous en avons interprété cinq. L’accueil est très bon les concernant. Nous allons dans une voix plus dure, plus metal cette fois-ci avec le nouvel album. On s’éloigne un peu du stoner proprement dit, et le public semble apprécier cette démarche.
A noter que l’on aura quelques invités cools sur l’album, dont Peter Dolving de The Haunted qui fera quelques vocaux, ainsi que Mattias de The Soundtrack Of Our Lives qui apparaîtra à la guitare sur un titre intitulé « Black Heart ».

Vous aviez d’ailleurs envisagé de travailler avec Peter Dolving pour « Into the Sewers » ?

Tout-à-fait. Nous lui avions proposé de produire trois titres pour test mais ça ne l’a pas fait. Il souhaitait nous donner un son plus cru et sale alors que nous souhaitions un son plus propre un peu à la Monster Magnet. On avait chacun une vision différente. A l’époque ça n’a pas marché, mais on ne sait jamais de quoi sera fait le futur. De plus c’est quelqu’un que nous apprécions beaucoup. Il a donc fait des vocaux pour notre prochain album, ce qui nous porte d’ailleurs de l’attention sur le groupe étant donné sa reconnaissance dans le métier.

Vous avez de nouveau travaillé avec Rikard Löfgren, était ce votre unique choix dès le début ou avez-vous pensé à d’autres producteurs ?

Non, c’était notre premier choix. On avait travaillé avec lui sur « Into the Sewers » il y a maintenant trois ans et chacun de notre côté nous sommes devenus meilleurs. De plus, il nous connaît bien. Cette fois par contre nous lui donnons plus de pouvoir et de responsabilités que sur « Into the Sewers » où nous étions également co-producteurs. Il est en quelque sorte le sixième membre du groupe.

Et comment s’appellera le futur album ? En avez-vous déjà une idée ?

Oui, il s’intitulera « Banisher of the Light ». Qui est le titre d’une nouvelle chanson que nous avons interprété ce soir. C’est un bon titre et qui colle très bien à l’artwork qui a été retenu pour la pochette de l’album. On voulait que cela fasse plus metal.

Justement les titres joués ce soir semblent beaucoup plus agressifs et rentre dedans que par le passé.

Tout-à fait. On vieillit et à l’inverse d’autres groupes on devient plus méchant ah ah. On est aussi en colère après toute la situation dans laquelle se trouve la musique actuellement et toute ces émissions à la « Star Academy » où on fabrique du jour au lendemain des pseudos musiciens et où on leur fait croire qu’ils sont des stars, alors que d’autres, comme nous, travaillons dur depuis 10 ans pour s’en sortir. On en a aussi assez d’être catalogué comme un groupe de stoner. Nous sommes un groupe de hard-rock, point. C’est comme avec ce qu’il a été commun d’appeler le grunge. Des groupes comme Alice In Chains y ont été catalogués alors que c’était juste du putain de hard-rock tout simplement.

Combien il y aura-t-il de titres sur le nouveau CD ?

14. Enfin du moins pour l’instant c’est ce qui est prévu. Mais il y en aura peut être qu’onze ou douze et un bonus pour la France.

Et quand sortira-t-il ?

A priori le 9 septembre. Mais c’est la date fixée pour la Scandinavie, pour la France nous ne savons pas encore. Nous sommes encore en cours de négociations sur ce point, le licensing etc.

Allez-vous tourner en attendant la sortie de celui-ci ?

Non. Nous finissons l’album puis prenons 1 ou 2 mois de break pour être fin prêt lorsque celui-ci atterrira dans les bacs.

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