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SCOTTLAND / KORITNI pdf print E-mail
Ecrit par Bertrand Renotte  
lundi, 15 mai 2006
 

SCOTTLAND / KORITNI
LE NOUVEAU CASINO - PARIS - 11 MAI 2006

 

http://www.koritni.com/
http://www.groupescottland.com/

Ce soir pour la 6ème date de la tournée Koritni, SCOTTLAND sera en charge d’ouvrir le bal et de chauffer la salle. Cette formation française, tribute band à AC/DC période Bon Scott (comme son nom le laisse supposer) jouira d’une certaine sympathie de la part du public.
Il faut dire qu’avec un tel répertoire le risque est calculé, et pourtant … si Eric Fermentel s’en sort avec les honneurs au niveau du chant, il faut bien avouer que pour le reste n’est pas AC/DC qui veut. Non pas que les morceaux interprétés soient méconnaissables, mais il manquait un petit plus au niveau du rendu rythmique (pourtant l’un des éléments béton du gang australo-écossais) et de l’attaque de certaines parties qui auraient mérité d’être plus incisives et « bluesy » pour la guitare.
Il est certain qu’il n’est pas donné à tout un chacun de pouvoir se hisser au niveau de la band à Angus & Co. Mais ne faisons pas la fine bouche, le public a apprécié et c’est bien là l’essentiel !

Lex Koritni n’est pas passé inaperçu l’année dernière, avec la sortie du premier album éponyme de feu son précédent « groupe », le bien nommé « Green Dollar Color ». Certes, l’intéressé et son acolyte d’alors, en plus de compositions sacrément bien ficelées et efficaces dans le genre « heavy rock », avaient mis les petits plats dans les grands en faisant appel à Mike Fraser (AC/DC, Aerosmith, Guns’n’Roses …) pour le mix, et à George Marino (Metallica, Anthrax …) pour le mastering. Lex n’avait donc pas décidé de faire les choses à moitié.
C’est ce que nous constaterons également ce soir dans le cadre du Nouveau Casino, où Kortini (le groupe évolue désormais sous ce nom) a décidé de nous faire voyager dans le temps, et propose une prestation digne de la grande période heavy rock US de la fin des années 80 / début 90. C’est d’ailleurs presque à s’y méprendre, lorsque Lex, foule la scène, on est en droit de se demander si l’on a pas affaire au résultat d’une union improbable entre Axl Rose et Sebastien Bach. L’homme pose beaucoup, trop peut-être, mais on ne pourra pas lui reprocher de ne pas jouer le jeu à fond. Le début du show, même si musicalement cela tient la route, laisse tout de même un petit goût de « trop » pour certains. Il est vrai que nous ne sommes plus vraiment habitué à ce type de frontman depuis quelques années !
Après quelques titres, dont une reprise du « Goin’ to Brazil » de Motorhead, intervient un incident technique, obligeant le show à être interrompu pour une dizaine de minutes. Ce qui pourrait passer pour un mauvais coup du sort s’avère toutefois bénéfique pour le groupe, car lorsque celui-ci revient sur scène il joue mieux, semble plus concentré et le côté « poser » de Lex ne prend plus l’ascendant sur la prestation musicale proprement dite. A partir de ce moment nous assisterons à un réel bon concert de heavy rock, piochant aussi bien dans les titres de « Green Dollar Color », que des reprises bien senties comme « Breaking the Law » (Judas Priest), un « Nightrain » plus téléphoné, ou encore un nouveau titre « Red Light Joint » annonciateur d’un futur discographique bien sympathique.

Le show qui avait commencé avec un sentiment mitigé se finit finalement de belle manière.