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RITE / SPARZANZA / HONCHO pdf print E-mail
Ecrit par Bertrand Renotte  
dimanche, 14 mai 2006
 

RITE / SPARZANZA / HONCHO
Festival Long Fellow Deeds

LE BATOFAR - PARIS - 10 mai 2006

En ce mercredi soir à lieu, au Batofar, la seconde édition du sympathique festival « Long Fellow Deeds », organisé par le label français du même nom.
Le Batofar subit, comme les autres « bateaux/concerts » du quai de la Gare à Paris, depuis quelques temps les effets, certes temporaires, des travaux d’aménagements de cette zone située en face de la B.N.F.
Le quai en plein chantier est devenu difficile d’accès pour les piétons, et depuis plusieurs mois une certaine baisse d’affluence se fait sentir sur les différents spectacles organisés en ces lieux.
Fort dommage, tant il est sympathique de pouvoir assister à un concert dans un décor aussi original qu’un bateau amarré à un quai de Seine.
Ce qui sera le cas, ce soir, pour une soirée 100% scandinave placée sous le signe du « stoner ».

Malheureusement des contraintes temps empêcheront de pouvoir assister à la prestation des finlandais de Rite dont il tardait pourtant de découvrir live le dernier album « Hobo Metal ».

Second à investir la scène, Sparzanza va confirmer tout le bien que l’on pensait déjà d’eux depuis la sortie de leur second album « Into the Sewers ».
Il est certain qu’avec nos amis suédois le terme « stoner » est clairement trop restrictif, leur répertoire étant plus ancré dans un hard-rock pur et dur, teinté certes de quelques touches dudit genre.
Le set proposé ce soir, même si entaché d’un son moyen, se révélera vraiment convaincant grâce notamment à l’enthousiasme dégagé par les musiciens qui semblent vraiment prendre leur pied à fouler de nouveau la scène du Batofar. Il est vrai que Sparzanza n’a malheureusement pas souvent l’occasion de tourner en dehors de la Scandinavie, la date de ce soir est donc un catalyseur supplémentaire pour tout donner.
Ils vont être aidé dans cette tâche par une set-list aux allures de best-of de leur courte, mais prometteuse, carrière, piochant aussi bien dans leurs deux premiers albums «Angels of Vengeance» (« Black Velvet Syndrome », « Silverbullet ») et «Into the Sewers» («Euthanasia » et « Kings On Kerosene »), qu’une de leur première trace discographique sous forme de split-CD («Be Myself »). Cerise sur le gâteau, nous aurons le privilège de découvrir des nouveaux titres qui figureront sur le troisième album du groupe censé sortir courant septembre. Ces nouvelles pépites (« Chasing the Dragon », « Banisher of the Light » …), en plus de s’intégrer parfaitement aux morceaux plus anciens, nous dévoilent aussi une face plus hargneuse, plus incisive du groupe qui a décidé de durcir le ton sur cet opus à venir. Et il faut avouer que cette démarche est plutôt concluante car les titres joués ce soir ont très bien passé le baptême du feu et ont même convaincu quand à la direction adopté par le groupe qui souhaite s’écarter de cette image un peu roots que peut avoir le stoner.
Un bon show donc, satisfaisant en tous points.

La soirée s’achève par le set de Honcho, formation norvégienne qui, comme les omelettes du même nom, va embraser de par ses rythmiques lourdes notre embarcation d’un soir.
Et là, même si les deux précédents groupes sur l’affiche étaient plus ou moins affiliés au stoner, avec Honcho nous auront le droit à un pur produit du genre. Appuyé par peut être l’une des plus belles voix du circuit en la personne de Lars Erik Si, qui donne dans un registre grave, mélodieux, limite suave par moments. Impossible de ne pas être hypnotisé par le chant qui est une réelle valeur ajoutée aux morceaux de Honcho, celui-ci étant utilisé comme un instrument à part entière. C’est un réel plaisir à écouter à presque en faire oublier le reste du groupe, qui pourtant ne démérite pas. Il faut dire que l’homme n’est pas un bleu, ce dernier ayant eu la possibilité de travailler sa voix au sein de nombreux combos dans des styles très variés tel que Winds (prog metal), Jack In The Box (grunge) ou encore en s’essayant au black-metal avec Khold. Cela en dit long sur le spectre d’action de  Lars Erik Si et les nuances vocales qu’il est capable de pratiquer. S’il ne fallait retenir qu’un point de la prestation de Honcho, c’est sans aucun doute, comme vous l’aurez compris, la voix envoûtante de Lars.

Bon festival donc, avec trois groupes ayant chacun une identité propre permettant à tout un chacun d’y trouver son compte.
L’événement aurait toutefois mérité une affluence plus importante. Pour les absents, il y aura, a priori,  l’occasion de se rattraper en fin d’année pour une nouvelle édition du festival.


http://www.longfellowdeeds.com/
http://www.riffrock.com/rite/
http://www.sparzanza.com/
http://www.honcho.no