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Ecrit par Fred Delforge |
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dimanche, 30 avril 2006
In the City of Sleep
(Kemado – Discograph – 2006)
Durée 58’06 – 16 Titres
http://www.thefeveronline.com
http://www.myspace/thefever/
 Abordant le virage très attendu de son deuxième album, The Fever débarque en quatuor avec un nouveau line up qui a pris soin de laisser entrer une dose d’exotisme dans sa musique en ouvrant les portes à des instruments inattendus comme les percussions, le xylophone ou encore l’orgue. Conduit par le charismatique chanteur Geremy Jasper, The Fever s’installe dans un registre nouveau entre The Bad Seeds et les Beach Boys et surprend en nous livrant un album où les chansons bubble gum côtoient les riffs tendus et ravageurs. Bien décidés à revenir en Europe, les New Yorkais s’attaquent à notre marché d’une manière plutôt intelligente en venant y tourner tout en n’omettant pas de mettre des dates dans l’hexagone sur leurs tablettes … Le succès est au bout de la ligne droite des stands !
Produit par Steve Rivette (Beastie Boys, Liars, Dr. John …), « In The City Of Sleep » laisse beaucoup d’espace au sens créatif du quatuor et insiste longuement sur les atmosphères et les vibrations, laissant régulièrement une reverb vintage marquer de son sceau le son du groupe et donnant à l’ensemble un certain cachet rétro pas désagréable du tout. Versatiles, les chansons abordent des thèmes variés et passent sans complexe de la pop aigre-douce à la ballade ou du funk à un rock psyché aux limites du heavy. Bandé comme un arc, le tracklisting nous décoche quelques belles pièces comme « Redhead » ou « Hotel Fantom » mais aussi des morceaux plus imprévisibles comme « Eyes On The Road », « Little Lamb » ou « Do The Tramp » que l’on se repassera en sirotant un lait grenadine en attendant la pinte de bière à déguster lors des futurs concerts du groupe. Ca débarque dans les bacs à la mi-mai 2006 et ça a le pouvoir de mettre un grain de sable dans les rouages bien huilés des grosses machines à faire des tubes. Pourquoi donc s’en priver ?
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