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BLACKSTONE pdf print E-mail
Ecrit par Bertrand Renotte  
vendredi, 28 avril 2006
 

BLACKSTONE
Colors Of The Stone
(Brennus – Avril 2006) 
Durée 75’ – 17 Titres

http://perso.wanadoo.fr/sam.bass/blackstone/index_fr.html

Blackstone - Colors of The StoneMarc Varez, mine de rien, a fait son petit bonhomme de chemin depuis son départ de feu Vulcain, comme l’atteste le troisième album de Blackstone « Colors of the Stone », que nous tenons aujourd’hui entre nos mains.

Le batteur, fidèle à ses premiers amours, évolue toujours dans un registre foncièrement rock ; mais là ou un Vulcain pouvait être le pendant français d’un Motorhead, Blackstone affiche lui une réelle identité originale.

Certes, au détour de certains titres l’on peut déceler certaines influences, mais celles-ci sont savamment digérées et distillées. Le tout servi à la sauce 70s voir … grunge. Si si, écoutez bien des titres comme «Wrong Turn» ou encore «Golden Shore» et vous verrez que nous ne sommes pas si éloignés que ça de la musique proposée alors par un Alice In Chains, voir un Pearl Jam. Et ce n’est pas là faire injure à Blackstone, tant ces deux groupes précités sortaient largement du lot en leur temps.

Ceci étant dit, tous ces critères ont au moins un point commun avec Blackstone : il émane une certaine atmosphère d’évasion psychédélique à l’écoute des morceaux, et c’est à se demander si cet album ne devrait pas être fourni avec un célèbre paquet de feuilles à rouler. Non que nous vous poussons à la consommation de gazon hilarant, mais il faut bien admettre que des titres de la trempe de «Dying Breed» et «Longing» sont particulièrement … fumants.

Il ne faudrait toutefois pas imaginer que « Colors of the Stone » ne soit qu’un prétexte aux paradis artificiels, car nous avons tout d’abord affaire ici à un disque sacrément bien écrit où les musiciens, outre Marc Varez, ne déméritent pas, et montrent chacun dans leur domaine un réel savoir-faire. De plus, Blackstone dispose d’un sacré atout en la personne de Yan Kent, maître à chanter de la formation française. Le vocaliste, d’origine américaine, permet ainsi de donner tout son sens au chant anglais adopté par le combo.

Ce disque, troisième pierre (« stone ») à l’édifice Blackstone assoit ainsi définitivement le groupe comme étant un acteur de la scène rock française sur lequel il faut compter.

Il est également plaisant de constater que, pour une fois, en France, un musicien issu d’un groupe établi, voir culte, accède à une seconde vie artistique. C’est assez rare dans la grande « famille » du hard-rock pour être souligné.