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TREMORE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 23 avril 2006
 

Cursed City
(Autoproduction – Voodou Music – 2006) 
Durée 47’40 – 11 Titres

http://www.tremore.com.fr  

Né dans la Manche il y a maintenant cinq années, Tremore est un de ces groupes qui ont su se forger une identité forte en s’inspirant de leurs prestigieux aînés mais en gardant à l’esprit une réelle volonté d’originalité et de nouveauté. Quelques premières parties intéressantes dont celle de Ripley en 2003 et une victoire au Tremplin des Jeunes Charrues un an plus tard auront vite fait de mettre sur orbite Thomas Delaroque (chant et guitare), Benjamin Le Mouton (guitare et chant), Benjamin Inesta (basse) et François Desmoulins (batterie), ces derniers se faisant acclamer par trois milliers de personnes lors des Vieilles Charrues 2004 et se faisant remarquer au passage par nombre de professionnels qui ne manquent pas aujourd’hui de leur ouvrir les portes des salles de tout l’hexagone. Dès lors, Tremore n’a plus qu’à déverser son breuvage hypnotique sur un public qui lui réserve chaque fois un accueil des plus enthousiaste …

Dérangeante et attachante à la fois, la musique de Tremore en appelle aux sens de façon plutôt astucieuse et si le tranchant des riffs contraste on ne peut mieux avec une voix sombre et possédée, ce n’est que pour mieux accentuer toute l’ambiguïté d’une formation qui n’a pas souhaité céder à la facilité de faire un premier album passe-partout. Un peu faiblarde au niveau du son, la rondelle laisse pourtant entrevoir de belles facultés à mélanger le groove et l’énergie, révélant quelques belles pièces très torturées mais aussi et surtout très intéressantes. Bourrés de nuances et d’idées, les « Breakfast », « Weirdo », « Risk Of Fire » et autres « Near The Tragedy » sont autant d’arguments qui plaident en la faveur d’un groupe qui gagne à être connu non seulement pour la qualité de ses compositions mais aussi pour le talent avec lequel il parvient à les faire passer à son public. Bien décidé à mettre tous les atouts de son côté pour s’en sortir et grimper tranquillement vers les sommets, Tremore sort un très bon premier album, un de ceux dont on se rappelle tant il laisse augurer de belles choses, à commencer pourquoi pas par un avenir brillant …