vendredi, 21 avril 2006
SAXON - ELYSEE MONTMARTRE - 17 AVRIL 2006
Alors que bon nombre de franciliens galéraient dans les embouteillages en cette fin de Pâques, Saxon, tel un assoiffé de la route, se produisait pour la troisième fois en un an à l’Elysée-Montmartre.
Certes, nous n’étions pas nombreux à avoir répondu présent à l’appel, mais les quelques centaines de fans qui avaient fait le déplacement en auront eu pour leur argent et se seront fait entendre telle une salle comble.
Saxon, véritable pilier de la NWOBHM, même s’il n’a plus le niveau de popularité qui était le sien lors de cette période, n’a jamais eu de cesse de réaliser des albums de bonnes factures et de tourner non stop.
Un de nos confrères de la presse écrite leur a d’ailleurs dernièrement consacré tout un dossier, réservé habituellement aux groupes incontournables et autres légendes du hard-rock/metal.
Mais trêve de bavardage et concentrons nous sur le point principal, le concert !
Tout d’abord, ce soir, Saxon, emmené par Biff et sa chevelure blanchâtre tel un Gandalf du metal, nous a concocté une set-list imparable piochant dans les grands classiques de la bande. Jugez-en par vous-même (liste non exhaustive) : « Motorcycle Man », « Power And The Glory », « Strong Arm Of The Law », « Crusader », « Heavy Metal Thunder » j’en passe et des meilleurs. Le public semble ravi et le rend bien au groupe.
Il faut dire que le répertoire de Saxon est suffisamment riche en nuances, avec des titres speed, rock’n’roll ou mid-tempo, pour que tous présents en cette salle ce soir, puissent y trouver leur compte.
Le groupe justement, parlons-en. Première occasion pour votre serviteur de le voir enfin sur scène, après l’avoir pourtant découvert à l’époque de « Crusader ». Et là, impossible de ne pas faire la comparaison d’avec ses pairs tels que Maiden ou encore Judas Priest. Si Saxon n’a pas à rougir techniquement parlant de sa prestation, il faut tout de même avouer que ses membres accusent pour certains un sacré coup de vieux. Alors qu’un Dickinson ne tiens pas en place et arpente de long en large la scène qui est sienne, Biff et ses acolytes sont particulièrement statiques et peinent physiquement parlant. Comment ne pas sourire lorsque ce dernier tente par moments de headbanguer mais se ravise bien rapidement. Les autres musiciens ne sont guères plus dynamiques à part peut être Nibbs Carter. Cette inaptitude à délivrer plus au niveau du jeu de scène est bien dommage car pour le reste Saxon tient toujours la route. Maintenant cette réflexion reste à relativiser. La date parisienne n’est en effet que la seconde de la tournée et la vitesse de croisière n’est pas encore atteinte. Leur expérience de la scène est un atout non négligeable qui leur permet tout de même de délivrer un set (2h tout de même) globalement satisfaisant malgré les petites réserves mentionnées plus tôt.
http://www.saxon747.com/
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