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VOICST/TOKYO DRAGONS/DANKO JONES pdf print E-mail
Ecrit par Bertrand Renotte  
mardi, 18 avril 2006
 

VOICST/TOKYO DRAGONS/DANKO JONES - LE TRABENDO - Paris - 15 avril 2006

En ce samedi de week-end de Pâques, quelques centaines d’irréductibles s’étaient donné rendez-vous au parc de la Villette. Non pas pour chercher des œufs en chocolat mais pour investir le Trabendo pour une affiche 100% rock’n’roll.
En cette soirée nous aurons été gratifiés de trois groupes qui, chacun dans leur style, vont nous faire passer pas loin de 3 heures de jouissances sonores.

VoicstCommençons tout d’abord par le trio hollandais de VOICST, que nous fûmes nombreux à découvrir à cette occasion, alors que c’était déjà leur troisième passage à Paris.
Et là, ne mâchons pas les mots, nous avons eu le droit à une réelle excellente première partie, qui a autant contribué à la réussite de cette soirée que les 2 autres groupes placés plus haut sur l’affiche.
En effet, nous sommes ici en présence d’un groupe très complet. Aussi bien au niveau de la qualité et de l’originalité des compostions (cf. chronique CD) que de la manière de les interpréter live.
On ne parle pas là de mise en scène proprement dite ou de scénario mais de l’engouement véhiculé par les musiciens de VOICST, ainsi que le rôle de chacun au sein du groupe. Notons à ce titre la prestation de Joppe, le batteur, qui contrairement à beaucoup de ses confrères batteurs fait partie intégrante du show VOICST (comment ne pas passer à côté de ses mimiques ?). Les acolytes de ce dernier ne sont bien sûr pas en reste, tel Tjeerd (chant/guitare) qui assure ses vocaux avec brio tout en se dépensant avec l’énergie d’une pile électrique. Sven (basse/chant), plus posé, apporte efficacement sa contribution, communiquant avec le public, complétant la section rythmique et ajoutant du relief aux chansons de par ses backing-vocals.
Il n’est jamais simple de pouvoir savourer pleinement un groupe live sans connaître sa discographie et pourtant, dans le cadre de VOICST, l’alchimie avec le public est complètement passée.
Enfin, comme vous l’aurez compris, votre serviteur a apprécié et a été conquis par ce groupe.
Ce qui est confortant, c’est que cette opinion personnelle semble avoir été partagée par une bonne frange du public présent ce soir là.

Verdomd goed !

A revoir absolument.

Seconde prestation, nos amis des Tokyo Dragons. Lors de leur premier passage à Paris en décembre dernier (ici), ces derniers nous avaient convaincu et ils nous tardaient de pouvoir les revoir en live.
En 30 minutes les londoniens vont confirmer nos impressions et asseoir un statut d’espoir du rock anglais que certains ont placé en eux.
Les duels de guitares entre Steve Lomax et Mal Bruk sont toujours au rendez-vous, finement exécutés et calibrés pour la scène.
L’interprétation de leur répertoire n’a pas sensiblement évolué depuis décembre mais l’on ne peut pas vraiment leur en tenir gré tant leur set était déjà très carré lors de leur précédente représentation.
Les Tokyo Dragons vont balayer les morceaux déjà classiques de leur premier album « Give Me The Fear », tels que « Come On Baby », « Teenage Screamers » etc., et nous gratifier d’un tout nouveau titre dédicacé au représentant Zicazic, j’ai bien entendu nommé moi-même ;-) Honte sur moi, l’émotion sans doute (), m’aurait fait oublier de noter le titre en question. Ce qui n’enlève pas à ce dernier d’être efficace et prometteur, ne reniant pas le répertoire habituel du groupe. En résumé, un très bon set, d’une formation on ne peut plus sympathique.


dankojPour finir, la tête d’affiche du jour, le canadien, Danko Jones.
Après tout le bien qu’on avait entendu à son sujet il nous tardait de voir de quoi il en retournait.
Et ce ne fut pas une mauvaise surprise, au contraire. La musique du trio bien entendu est diablement efficace, lorgnant dans un rock/hard-rock non dénué d’originalité, mais c’est surtout le personnage qu’il fut intéressant de voir sur scène. En effet, un show de Danko Jones, avec Danko Jones, ne se conçoit pas comme un simple concert de rock’n’roll, tant l’homme est un véritable performer, si ce n’est un acteur et fait son one man show tout au long du gig.
Impossible que ce type ne reste plus de 30 secondes en place sans tirer des grimaces dignes d’un Michel Leeb sous acide, affichant régulièrement une langue qui ferait passer l’appendice de Gene Simmons (Kiss) pour celle d’un yorkshire.
Même si certains semblent avoir trouvé longues les tirades de l’homme, qui il est vrai pour les non anglophones pouvaient sembler futiles, pour les autres c’est à une véritable partie de plaisir auquel nous avons eu le droit, grâce à un humour au second degré omniprésent. Les facéties de Danko Jones apparaissent alors comme un élément indispensable à une représentation de ce dernier. Car en effet il faut bien parler d’une représentation et non d’un simple concert.

Pour conclure, si l’on doit tirer un bilan de la soirée en 3 mots: révélation, confirmation, sensation.

(voicst photo: Nick Helderman - www.nickhelderman.com)