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MALEDICTA pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 08 avril 2006
 

Eruption from insides
(Autoproduction – Hardebaran – Acropole Records – 2006) 
Durée 48’44 – 9 Titres

http://www.maledicta.net
http://www.hardebaran.com 

Les plus fouineurs avaient peut-être déjà eu la chance de découvrir ce premier album de Maledicta puisque celui ci était déjà sorti en autoproduit en 2003, mais c’est aujourd’hui que le plus grand nombre découvrira ce quintet transalpin grâce à une véritable sortie internationale orchestrée par le label belge Hardebaran. Créé en 2001, Maledicta était au départ la réunion de Mysteria (guitare), Anzwer (batterie) et Cerimor (voix) qui avaient déjà eu l’occasion d’œuvrer tous les trois ensemble et d’un bassiste qui fut remplacé fin 2002 par Synasius. Rejoint quelques temps plus tard par Dot aux claviers, le groupe pouvait alors asseoir un premier succès rencontré grâce à deux démos et tourner dans toute son Italie natale avec cette première livrée qui bénéficie d’un véritable travail de production et qui aura demandé cinq mois d’efforts pour sortir du Direct Sound Studio de Perugia … Il est désormais temps pour Maledicta de passer aux choses sérieuses ! 

On s’en doutait un peu, tant à l’énoncé du nom même du groupe que de celui du line up, Maledicta a en lui une forte connotation black metal, mais ce qui surprend le plus lors de la première écoute de « Eruption From Insides », c’est cette façon inattendue de baisser les gaz et de laisser entrer dans une musique qui reste avant tout extrême une grosse dose de mélodie et de metal atmosphérique. Après un départ electro qui rappellera aux plus anciens le générique de la série « K2000 », Maledicta s’efforce de brouiller les pistes en mélangeant les genres de façon très intéressante et, même si le résultat ne s’avère pas heureux à chaque essai, on se retrouve très vite avec quelques belles pièces dans la besace. Accentuant par moments le versant gothique de l’histoire, Dot dépose ses nappes de synthés de belle manière sur une rythmique imperturbable qui porte au plus juste une guitare sobre mais efficace et une voix qui sait changer de registre pour ne pas lasser et bien démarquer chaque morceau mais aussi chaque émotion qu’elle souhaite faire passer. On gardera à l’esprit des titres comme « Destruction », « Five Demons » ou « Traditional Neverending Friend » et on saluera un album capable séduire avec beaucoup d’autres arguments que la simple ghost track subliminale déposée en fin d’ouvrage ! Sortie le 10 avril …