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KILL THE YOUNG pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 07 avril 2006
 

Kill the young
(Discograph – 2005) 
Durée 37’33 – 11 Titres

http://www.killtheyoung.com
http://www.discograph.com   

Trois gamins élevés du côté de Manchester, fils d’immigrés irlandais et de surcroît frères … Il n’en fallait pas plus pour que les Gorman fassent de la musique ensemble et qu’ils se lancent dans une carrière boulet de canon puisque si le plus âgé des trois n’a que 23 ans, le groupe compte déjà plus de trois centaines de concerts à son actif ! Tom à la guitare et au chant, Dylan à la basse et Olly à la batterie ont décidé de tout faire très vite et si leur premier album s’avère riche au niveau des compositions et du jeu, il ne leur aura pas fallu plus de dix jours pour l’enregistrer avec Dimitri Tikovoï aux manettes avant d’en confier le mixage à l’illustre Flood que l’on connaît entre autres pour ses exploits avec U2, Depeche Mode, PJ Harvey ou les Smashing Pumpkins. Entre brit-pop aux relents post-punk et indie-rock très anglo-saxon, la musique de Kill The Young n’a pas fini de faire parler d’elle, et en bien en plus !

Tirer des hymnes avec autant de facilité et de spontanéité est un art que beaucoup vont envier à ces trois sales gosses qui, non contents d’être en parfaite osmose, font preuve d’autant de dextérité que les vieux routiers de la scène rock internationale ! Une voix très personnelle et immédiatement reconnaissable vient donner du relief à un jeu carré et irréprochable qui n’invente pas grand chose, du moins pour le moment, mais qui sait conduire le riff à l’endroit précis où il doit se placer pour que le morceau soit un tube. Emmené par son premier single, l’excellent « Origin Of Illness », Kill The Young se contente de nous livrer pied au plancher une série de morceaux aux refrains plus imparables les uns que les autres et fait immanquablement battre la mesure avec ses « Addiction », « Do You Notice », « Fragile » ou « Sail Away », commençant d’une manière plutôt engageante un long travail de matraquage qui les conduira de façon plus que certaine vers des sommets particulièrement élevés. Il y a chez Kill The Young un petit côté qui n’est pas sans rappeler Muse, Radiohead, Placebo ou les Beatles, pas forcément dans la manière de créer sa musique mais surtout dans celle de s’y prendre pour la faire passer auprès du public … L’avenir du rock se fera sans aucun doute avec eux et ce n’est pas plus mal comme ça !