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STEREOXYDE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 05 avril 2006
 

La Création de l’Homme V2.0
(Brennus – Socadisc – 2006) 
Durée 59’11 – 11 Titres

http://stereoxyde.free.fr 
http://www.brennus-music.com     

Si Stereoxyde rappelle son illustre aîné Stocks dans sa manière de concevoir le rock puisque les deux groupes ont commencé leur aventure discographique par un album live, c’est plus vers l’autre côté de la Manche et tout précisément vers Iron Maiden que sa musique lorgne ouvertement ! Formé en 1999, le combo des Bouches du Rhône a d’abord été un quintet puis un quatuor avant de revenir à la formule magique qui consiste à user des services de deux guitaristes complémentaires. Conduit de main de maître par Doumé Rossini (chant), Stereoxyde compte sur la puissance de feu de Jérôme Carenco (batterie) et Damien Perrot (basse) pour donner de l’envergure à ses deux pourfendeurs de riffs, Nico Kruplewicz et Remy Guyon, et pour porter la bonne parole d’un heavy assassin et engagé grâce à des lyrics in french et à une énergie hors du commun qui se remarque non seulement sur scène mais aussi, et c’est plus rare, sur un nouvel album accouché non sans douleurs …

Il aura fallu l’attendre cette toute première rondelle studio, mais là voilà enfin et, même si on ne doutait pas vraiment du potentiel qu’avait Stereoxyde à se régénérer sans son public devant lui, on est rassuré quant à son contenu et à sa prestance. Du heavy en veux tu en voilà, avec les éternelles allusions à Bruce Dickinson au niveau de la voix mais aussi et surtout à la Vierge de Fer dans son ensemble avec des références puisées dans ce qu’elle a fait de mieux à ce jour, ses deux premiers albums « Prowler » et « Killers » et son liant, le mythique « Number Of The Beast ». On sent en eux l’envie de faire bien, et même si l’originalité et la créativité ne sont pas leurs points les plus forts, c’est avec classe et talent que les cinq bûcherons du speed metal à la française nous servent leurs hymnes les plus fous et notamment les « AGM », « Ces savants médecins », « Le répondeur du Saint Père » et autres « 12 travaux d’encule » … Ayant enfin pris le temps de mettre à plat ces brûlots sur une rondelle bien fignolée, Stereoxyde va maintenant pouvoir s’atteler à une autre tâche délicate, celle de s’en fabriquer de nouveaux qui tardent quand même à prendre place dans un répertoire que l’on connaît maintenant sur le bout des doigts. A l’heure où la France attend de pied ferme une nouvelle vague de groupes à connotation metal, que ce soit avec le retour annoncé d’ADX ou celui établi de Furious Zoo mais aussi avec l’émergence de toute une spirale de formations inscrites dans cette mouvance, Stereoxyde fait déjà office de grand frère et de valeur sure. Autant dire que passer à côté serait une grossière erreur …