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QUESTION D’HUMEUR pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 03 avril 2006
 

Jamais sans ma B…
(Autoproduction – 2006) 
Durée 68’52 – 11 Titres

http://www.qdh.fr    

Véritable baromètre du rock français en 2006, Question D’Humeur s’impose comme un des grands groupes de demain par sa façon lucide de faire de la musique ! Sorti des clichés d’un genre qui tend à se standardiser, le combo a choisi d’affirmer sa propre identité en servant des mélodies métissées qui vont autant chercher dans le rock épileptique que dans une pop délicate, musclée et succulente pour séduire un public qui ne cesse de grandir au fil des concerts qu’il donne. Après avoir ouvert pour des formations comme Matmatah, Luke, Daran ou Dominique A, Laurent Cercelet dit Lol (claviers et chant), Jérémy Steibel dit Jerry Groove (batterie), Vincent Baudrillart dit M. Jabbatz (guitare et chant) et Christophe Piquet dit Digmar (basse) ont canalisé leur énergie sur un premier effort discographique qui vaut son pesant de cacahuètes non seulement par la multitudes des influences qu’il laisse entrevoir mais aussi et surtout par la qualité de sa réalisation !

A mi-chemin entre la pop britannique et la chanson française, au croisement du rock et d’un jazz teinté de folk et de groove, Question D’Humeur a choisi de monter son chapiteau et d’y faire son show, un spectacle riche de multiples rebondissements dans lequel on sent les envies de faire fumer les guitares mais aussi celles de faire slaper la basse quand le funk passe à portée de main. Avec des compositions dignes de ce nom, le quatuor s’essaie à un exercice à deux voix plutôt bien réussi mais se laisse également aller à une reprise décalée des Doors, le mythique « Hello I Love You », ou à une adaptation d’un texte d’Edgar Alan Poe, « Eldorado ». On saluera la lucidité de morceaux comme « Des larmes », « The Man Who » ou « Les yeux grand ouverts » qui laissent entrevoir les multiples facettes d’un groupe qui ne manque pas de moyens pour rebondir à chaque titre mais on regrettera quand même un peu un « Dernier Acte » de près de trente minutes qui tourne autour du pot et tarde à nous livrer une ghost track certes amusante mais somme toute assez dispensable. Hormis ce petit bémol, « Jamais sans ma B… » s’avère être un excellent premier ouvrage que l’on découvrira sur les routes et dans les bacs à partir du mois de mai. En attendant, il y a de quoi faire connaissance sur le site du groupe …