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LOREN K pdf print E-mail
Ecrit par Stephane Burgatt  
mardi, 04 avril 2006
 

Réminiscence de l’age d’or du rock alternatif, « Tous les jours », le premier album des Loren K n’est qu’enchantement. Bonne accroche, bon esprit, tout y est. Après avoir assuré les premières parties de Bertignac et Ange, cette joyeuse bande est de celle sur lesquelles on peut assurément compter. Efficaces sur scène comme en studio, il était impossible de passer à côté de cette formation. Pause café avec Fabrice et Thierry, respectivement accordéoniste et manageur du quatuor parisien.

Alors attention, ce n’est pas parce qu‘il y a un accordéoniste dans le groupe qu’il faille vous estampiller « rock musette » ou encore « heavy guinguette » !
Fabrice : Oui, on est dans l’esprit du rock festif, tout simplement. Dans l’orientation de groupes comme Matmatah ou Blankass précisément. Ce sont des genres qu’on aime mais ça s’arrête là. On a notre propre sauce maison. On est un groupe !!! Ce qui signifie différentes influences et visions de la musique. Ce qui donne ce bon petit rock festif qui te place une bonne ambiance à coup sur.

Pour mieux cerner les gars de Loren K, je me tourne vers un regard extérieur mais proche, Thierry, leur manager. Alors, qui sont-ils ?
Thierry : Le groupe a une super dynamique du fait de leur culture musicale respective qui diffère assez. Le bassiste a une formation jazz, l’accordéoniste est un pro celtique, le batteur très tourné variété internationale et le chanteur dans la verve des négresses vertes. De tout ça naît un bon rock festif. C’est ce qui fait tout le charme du groupe.

Dis moi Fabrice, lequel a le plus de succès ?
F : C’est moi bien sur…

Et pourquoi a t’il tant de succès ? C’est parce qu’il ressemble incroyablement à Kévin…Costner ! Blague à part, vous avez un album à votre actif : « tous les jours », sorti en autoproduction. Vos textes, vous les sortez de cette vie de « tous les jours » justement ?
F : Oui, tout a fait. Dans tout ce qu’on vit au quotidien. Merci encore à la politique de nous donner tant de sujets…

Révolutionnaires les Loren K ?
F : Non, c’est à la rigolade avec nous !

A l’intérieur de cet album, il y a une reprise de l’Amsterdam de Brel. Un titre maintes et maintes fois revisité. Qu’est-ce que votre lecture a de plus à apporter ?
F : Je t’avais bien vu venir sur ce coup là (rires). On a tout simplement pris la partition à l’envers pour la jouer. Et ça marche !

Et depuis ?
F : On travaille sur un quatre titres actuellement. On y apporte un nouveau style avec un reggae ska qui est sympa. Notre manager nous a écrit un texte, « Chagrin de Dieu » et nous lui avons dédié une chanson en retour : « Titi Marcel ». Toujours dans le bon esprit.

Côté scène, vous avez travaillé sur de très très beaux endroits comme le Trianon. C’est un bon souvenir de concert ?
F : Oui, c’était un très bon moment. On avait partagé l’affiche avec plusieurs groupes et il faut avouer que c’est assez impressionnant de jouer dans une salle comme ça avec plein de fauteuils rouges. C’est vraiment LE spectacle…, C’est grandiose !

Vous n’avez jamais eu l’occasion de tourner dans le sud mais je crois que ce sera bientôt chose faite…
F : Oui on va tourner en PACA entre le 7 et le 14 mai 2006 dans le cadre d’opérations de sensibilisation sur le sort d’Ingrid Betancourt. Cette ancienne candidate à la présidentielle de Colombie est détenue par la guérilla FARC depuis 4 ans maintenant. On a répondu présent à l’appel lancé par le comité de soutien à Ingrid Betancourt des Bouches du Rhône, le CSIB13 (csib13@hotmail.fr), et nous voici sur la liste des artistes participant pendant 4 mois à leur tournée de soutien : le « DLC Tour ». Nous y sommes invités une semaine pour défendre cette juste cause. On y assurera pendant une semaine la scène rock aux côtés de Monturo, Sharline et Splenetik.

http://www.loren-k.com

Propos recueillis par Stéphane Burgatt – Mars 2006