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FORGET THE HEROES pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 02 avril 2006
 

Forget The Heroes
(Un Autre Jour – 2006) 
Durée 22’48 – 6 Titres

http://forgettheheroes.com    

Baignée dans le jazz dès sa plus tendre enfance, Corinne Carré se devait un jour de faire de la musique, non seulement parce qu’elle l’avait découverte, apprise et maîtrisée mais aussi et surtout parce qu’elle affichait une manière très particulière d’aborder le sujet et de fortes inclinaisons dans la fusion des genres … Pianiste et chanteuse, elle rencontrait un jour Virginie Bocher, violoniste émérite et Médaille d’Or en alto du Conservatoire de Paris, et formait avec elle son premier duo, Coma Comma. Arrivaient ensuite Sébastien Tanquart à la batterie, Philippe Henner aux basses et contrebasses et enfin Fabienne Della-Moniqua aux chœurs et le quintet changeait de nom pour devenir Forget The Heroes et commencer à visiter les salles parisiennes comme La Scène Bastille, L’Espace Jemmappes, La Flèche d’Or ou La Java … Un passage par le studio à l’automne 2005 ratifiait définitivement l’extrait de naissance du combo valdemarnais.

Pour ne pas effrayer les plus timorés en s’affichant ouvertement comme une formation qui œuvre autour du jazz, Forget The Heroes s’est inventé un style, le Pop’n Funzz, dans lequel le groupe dépose de grosses larmes de funk et de soul, n’hésitant pas à mettre des samples à l’endroit précis où sans eux se produirait un sentiment de manque artistique. Efficace à souhait, la musique de Forget The Heroes invite au déhanchement, ou tout au moins à un balancement des bras accompagné de claquements de doigts particulièrement bien rythmés. Avec un son qui lui appartient et un groove qui lui colle au plus près du corps, le groupe nous fait passer ses titres les plus construits mais aussi les plus étranges comme cet exceptionnel « Mephistopheles » ou les non moins excellents « My Number », « Everybody’s Got To Die » ou « Love » qui sont autant d’occasion de s’émerveiller d’une part devant un sens inné de la mélodie qui cartonne et de l’autre devant un chant qui, sans se la jouer diva, nous réserve quelques belles prouesses artistiques. Polyvalent, Forget The Heroes s’adresse autant à ceux qui aiment les beaux dialogues instrumentaux qu’à ceux qui, plus terre à terre, se content de vouloir entendre de belles chansons bien faites. Que ce soit pour l’une ou l’autre de ces raisons, le résultat final est de toute façon atteint !