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DEJA VU pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 01 avril 2006
 

Déjà vu
(StudioBleu Records – 2006) 
Durée 40’23 – 12 Titres

http://www.dejavurock.com  

Quatre grands garçons à qui vient une subite envie de faire du rock, il est difficile d’affirmer que c’est autre chose qu’une histoire classique puisque le phénomène a souvent été Déjà Vu ! Né à l’automne 2004, le groupe a pourtant commencé à composer immédiatement et a donné son premier concert seulement deux mois après avoir vu le jour mais déjà devant une marée humaine … d’une centaine de personnes ! Deux mois de plus et Déjà Vu fait son « Plan de Carrière » sous la forme d’un maxi 5 titres puis continue d’enchaîner les concerts, se retrouvant en moins d’un semestre d’existence sur les mêmes planches que Prohom et No One Is Innocent lors du « Europe 2 Campus Tour » … Bien décidés à aller vite sans pour autant mettre la charrue avent les bœufs, François Serin (guitare et chant), Jordi Brusa (basse), Mathieu Larue (guitare, claviers et voix) et Renaud Ponsot (batterie, guitare) sortent en ces premiers jours du printemps un album qui leur ressemble tant il est chaud, dense et motivé …

Fermement accroché à la barre du navire rock français en Français, Déjà Vu a compris qu’il n’était ni Noir Désir, ni Trust, ni même Téléphone ou les Wampas et que c’est dans une voie très personnelle qu’il lui fallait avancer s’il voulait s’en sortir … Et paradoxalement, les Lyonnais font leur rock avec de grosses influences britanniques dedans, du moins au niveau du son, produisant un mélange bien catchy et punchy qui traverse régulièrement la Manche dans les deux sens pour y chercher le meilleur de ses influences. Avec des textes qui ne cherchent rien d’autre que le fait d’être de la poésie moderne mise en musique, qui ne se veulent ni guimauve ni vitriol mais simplement humains et attachants, Déjà Vu a pris le parti de ne pas porter de banderole pour au contraire chercher à distraire et à donner du bon temps à un public qui ne cherche pas chez eux un prétexte à quoi que ce soit mais simplement beaucoup de fun et de feeling. On croise avec autant de plaisir « 30 millions d’amis » ou « Mademoiselle » et on finit par être gagné par « Le syndrome de Stockholm » ou par subite une envie de « Changer d’air » … « Les carottes sont cuites », il va être temps de penser à « La grande évasion » et c’est sans aucun doute Déjà Vu qui est le plus à même de vous fournir votre billet de sortie, au cours d’un de ses concerts que l’on décrit chaque fois comme explosif, que ce soit au sens propre ou au sens figuré, ou encore sur ce premier album éponyme qui a tout des grandes œuvres contemporaines … A ne pas manquer !