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NIC-U pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 31 mars 2006
 

Don’t disturb the beast
(Mono-Emotional Records – Overcome Distribution – 2006) 
Durée 54’43 – 15 Titres

http://www.nic-u.fr.st  

Prenez le batteur de Skull, ajoutez-lui deux membres de Hollowcorp (ex-Coverage) et vous obtenez Nic-U ! Bon d’accord, c’est bien joli tout ça mais où est l’intérêt dans cette sombre histoire où l’on fait du neuf avec du vieux ? Et bien tout simplement dans le fait que tout ce joli monde est pris à contre-emploi et que chacun a troqué ses oripeaux habituels pour un genre diamétralement opposé au metal tel qu’on le connaît mais qui puise quand même au plus profond de ses racines pour en tirer des atmosphères pesantes et glauques venues de toutes sortes de manipulations sonores plus étranges les unes que les autres. Deux guitares et deux voix, une utilisation délirante des samples, un goût immodéré pour le dark side of the rock et le tour est joué, Nic-U nous claque un premier album qui n’a pas fini de nous réveiller la nuit !   

Donnant dans les ambiances oppressantes et éthérées, Nic-U évoque un croisement issu de manipulations génétiques où l’on aurait autant emprunté à Pink Floyd qu’à Nine Inch Nails et où les bases se seraient rejointes dans un creuset formé sur une spirale mélodique venue de Radiohead et de PJ Harvey … Autant vous dire tout de suite que la tache est ardue pour décrypter la rondelle mais que le jeu en vaut la chandelle car de bout en bout, c’est la surprise mais aussi l’émerveillement qui prédominent ! Toutes machines devant, Nic-U fait la nique à ses guitares et les déboussole en les mettant non seulement en retrait mais également à mal puisqu’elles sont obligées de se retenir pour mieux faire des apparitions furtives au détour d’une bribe de titre plus rugueuse que l’autre … Reliés par « Lumière », le morceau fil rouge de l’ouvrage que l’on retrouve régulièrement et sur lequel on se régale de la voix d’Aurélie Jung, les titres de « Don’t Disturb The Beast » affichent une ferme volonté de former un véritable concept autour du thème général des loups et autres bestioles peu avenantes mais aussi plus largement autour des peurs et des angoisses légitimes de chacun. Et en plus, c’est bien fait !