Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

UNE FEMME MARIEE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 30 mars 2006
 

Une femme mariée
(Autoproduction – 2006) 
Durée 21’06 – 6 Titres

http://www.unefemmemariee.com

Quand on commence une histoire avec Une Femme Mariée, on ne sait jamais vraiment jusqu’où cela peut nous conduire … Et pourtant, avec Constance Petrelli, tout est clair ! Forte de quelques prix remportés lors de ses premiers ébats dans l’electro-pop en solo, la chanteuse a profité de sa rencontre fin 2003 avec Hafid Bourouhaha (basse) et Mohamed Hamidi (guitare) pour faire de nouveaux projets en groupe. Rejoint par Nicolas Poirot aux claviers et Alex Viudes à la batterie, le quintet a rapidement commencé une tournée des bars puis est passé par des salles comme La Nouvelle Java ou le Sentier des Halles avant de se voir invité par le Centre Culturel du Bourget à placer deux de ses titres sur le volume 2 de sa compil « Studio des Jardins ». Pourquoi ne pas dès lors en enregistrer quatre de plus pour, dans la foulée, en faire un maxi ?

Multipliant les influences mais aussi les genres, Une Femme Mariée pourrait choquer par le côté décousu de son travail mais par chance il n’en est rien car c’est avec une certaine logique que les chansons se suivent, même si elles ne se ressemblent pas forcément. Piochant aussi facilement dans le rock avec des guitares tranchantes que dans le reggae, dans l’oriental ou dans un subtil mélange de funk et de blues avec de belles nappes d’orgue Hammond, Une Femme Mariée peaufine ses mélodies et travaille ses textes dans le sens du poil, avec un côté Rita Mitsouko assez évident et un autre Grande Sophie plutôt discret … Au risque de passer par moment très près de l’étiquette midinette, Constance nous sort des hymnes imposants comme « La Salope », « Marlon Brando » ou « Mon Chapeau Rose » mais tape aussi dans des domaines plus proches du terrain avec « Love Song », « Le Satellite » ou « Beau Temps pour la Saison », mélangeant ironie, (auto-)dérision et tendresse avec beaucoup de talent et de finesse. Ajoutez-y une production très soignée assurée par Duncan Roberts que l’on avait déjà remarqué aux côtés de Bo ou de Dictaphone et vous obtenez une superbe carte de visite qui, au risque de vous attirer des déboires conjugaux, vous donne absolument envie d’en découvrir un peu plus avec Une Femme Mariée !