Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

BALROG pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 25 mars 2006
 

Bestial Satanic Terror
(Holy Records – 2006) 
Durée 41’27 – 11 Titres

http://www.bst-balrog.com   
http://www.holyrecords.com

Projet solo d’un artiste qui avait décidé d’évoluer sous son propre nom et qui s’était fendu lui-même de toutes les parties instrumentales sur son premier opus, « Kill Yourself », Balrog compte aujourd’hui en son sein deux ex-Garwall, Balrog lui-même et Olivia Scemama aka Raziel à la basse, et deux membres de Misanthrope, Anthony Scemama aka Abehlarr à la guitare et Gaël Féret aka Caym à la batterie. Apôtre d’un black metal aussi noir que dévastateur, le groupe venu des tréfonds de l’enfer profite du retour du printemps pour nous proposer une seconde livraison tout aussi sulfureuse que la première mais cette fois agrémentée de véritables parties de batteries ce qui, à l’arrivée, s’avère être indiscutablement un plus … Faites chauffer le maquillage, retournez les croix, sortez le dico du parfait petit amateur de satanisme, c’est parti pour un tour de train fantôme avec « Bestial Satanic Terror » !

Je les vois déjà en train de s’étriper à grands renforts de haches et de crochets de boucher ceux qui, à ma droite, considèrent que Balrog fait du black metal pendant que les autres, à ma gauche, trouvent que ce n’est ni plus nu moins que du death, certes bien envoyé mais du death quand même ! Si vous voulez mon avis, il va falloir aller vous rasseoir un sacré moment car plus que l’envie de savoir si cela en est ou pas, c’est l’envie de comprendre qui me tenaille et qui m’empêche de partir me coucher pour profiter du sommeil du juste … Comprendre pourquoi on peut encore se poser une question aussi dérisoire quand on a face à soi un concentré pur jus (pur sang ?) de riffs détonants et de voix écorchées vives, un amalgame rythmique où la basse roule sur la batterie et où les deux s’unissent en un tonnerre de foudre et de feu ! Certes, il manque encore parfois un lien solide entre certains plans et même si patator range ses obus de façon plutôt méthodique entre deux fusillades, il est parfois un peu à cours d’idée quand le tempo se prend à vouloir battre de l’aile un peu trop doucement et que le bombardier pique directement vers le sol par manque de vitesse … Mais tout ça devrait très rapidement s’arranger avec le passage à la scène et si une chose est certaine, c’est que Balrog ne manquera pas de se faire remarquer à chacune de ses sorties ! De ce côté là vous pouvez leur faire confiance … mais attention quand même de ne jamais leur tourner le dos.