vendredi, 24 mars 2006
Cornaline
(Autoproduction – 2005)
Durée 12’14 – 2 Titres
http://www.osmoz.net
 On se demandait bien ce qu’il était advenu de ce quintet prometteur venu de l’Oise qui nous avait laissé une très bonne première impression lors de la sortie de son dernier album, « Humains », à la fin de l’année 2002 … Et puis le revoilà près de quatre ans plus tard mais cette fois en sextet, signe que si le temps passe à une vitesse affolante, il contribue quand même à faire évoluer les choses ! Rejoints par Charly Segalas à la guitare rythmique, Patricia Dumet (chant), Pascal Panunzi (guitares et chant), Donas Faedy (basse), Christophe Hamel (batterie) et Stéphane Panunzi (claviers) ont donné une nouvelle dimension à leur musique et ont progressé au fil de leurs trois centaines de concerts dont certains donnés en compagnie de Watcha, Silmarils ou des Uncommonmenfrommars mais aussi aux côtés de Francis Cabrel, Ange ou Jimmy Cliff. Polyvalent, Osm’oz ne brandit pas de drapeau, n’affiche pas de style prédominant et se contente de jouer le plus sincèrement possible …
Deux nouveaux titres en quatre ans auraient de quoi décourager les plus folles ardeurs mais c’est un groupe en pleine forme et plutôt content de lui qui nous fait part de cette nouvelle livrée aussi maigre et surprenante que riche et attachante. Parce que l’on pourra dire ce qu’on veut mais Osm’oz ne s’est pas absolument moqué de nous avec ses deux nouveaux morceaux ! Guitares au vent, voix affûtées, rythmique réglée au quart de poil … Rien à redire, que ce soit sur « Cornaline » ou sur « Jeu de cartes », Osm’oz fait sobre mais fait fort ! Et encore, sobre est un bien grand mot parce que sept minutes pour le premier morceau et cinq pour le second, ce n’est pas ce que l’on peut taxer de rentre-dedans ou de concentré pur jus … Méticuleux sur ses arrangements, efficace sur sa mise en place, chaleureux dans l’art de combiner les voix féminines et masculines, Osm’oz a cherché à faire la rondelle qui fait mouche et n’a pas dérivé d’un millimètre de la direction qu’il s’était fixée, produisant là le sésame capable de lui ouvrir les portes de labels qui ne peuvent pas décemment rester hermétiques à tant de belles vibrations. A suivre de très près …
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