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DONE ANKER pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 24 mars 2006
 

Eblouis-moi
(Sergent Major – Nocturne – 2006) 
Durée 48’25 – 12 Titres

http://www.doneanker.com 

Done Anker aurait pu être psy si son envie et son besoin de faire de la musique ne s’étaient pas greffées sur un sens inné de la médiation, du réconfort, de la mise en place de relations humaines harmonieuses … Un temps leader du groupe de rock Kindelonn où il évoluait en compagnie de Stikine, son cogneur de frère, ce Suisse-Alémanique a très vite ressenti le besoin de voler de ses propres ailes et, au risque de se les brûler, s’est embarqué dans la grande aventure au côté de ce même frère, de sa compagne Tamao (basse), de Julian Sx (claviers) et de Baptiste et Erwan, deux guitaristes qui, après avoir pris leurs marques sur de petites scènes, collaboreront à l’écriture d’un premier maxi puis de ce premier opus. Repéré par Sergent Major et Nocturne, Done Anker se jette aujourd’hui dans le grand bain !

Cela pourrait être de la chanson française s’il n’y avait pas ce côté rock  très prononcé. Cela pourrait être du rock si l’electro ne s’en mêlait pas ! Cela pourrait aussi bien être de la pop mais c’est peut-être un peu trop hot pour coller au paysage … Alors appelez ça comme vous le voudrez mais une chose est certaine, Done Anker fait une musique grisante comme les montagnes russes, chaude comme un hammam et riche comme un banquier helvète sans sombrer dans la facilité de paroles mièvres et de riffs en demi-teinte mais en s’offrant au contraire une personnalité incontestable et un talent rapidement identifiable. Avec douze titres pas forcément parfaits mais en passe de le devenir, Done Anker dessine un tableau aigre-doux à l’échelle humaine où l’on reconnaît le charme de la vie mais aussi les petits travers de nos contemporains. L’héroïne n’est pas obligatoirement belle et soumise, après tout on n’est pas chez Kyo, mais elle se veut « Presque parfaite » au milieu d’une population imparfaite (« Tu fais simple ») et si le ton général n’est pas toujours dédié à des phrasés de guitares ravageurs, la dominante de ce rayon de soleil est plutôt dirigée vers une pogne franche et massive que vers une atmosphère plus timorée. Le mot d’ordre était « Eblouis-moi » et le résultat s’avère plutôt … éblouissant. Promesse tenue donc !