jeudi, 23 mars 2006
Age of winters
(Kemado Records – Active Entertainment – 2006)
Durée 42’57 – 9 Titres
http://www.swordofdoom.com
http://www.active-entertainment.fr
 Autant le dire tout de suite, The Sword est une des plus grosses sensations stoner débarquées sur album depuis des lustres ! Né à Austin, Texas, en 2003, le groupe a très vite assimilé tout ce qu’il fallait savoir pour devenir un nouveau Black Sabbath, un autre Queens Of The Stone Age, un descendent légitime des formations emblématiques du genre clairement affiché mais aussi d’autres plus diverses comme peuvent l’être Iron Maiden, Slayer ou The Melvins … Formé autour de JD Cronise (guitare et chant), Kyle Shutt (guitare), Bryan Richie (basse) et Trivett Wingo (batterie), The Sword a très vite acquis la réputation de groupe le plus dangereux d’Austin et s’est retrouvé sur les scènes locales aux côtés de Jucifer ou de Mastondon puis à travers tous les Etats Unis en compagnie de leurs compatriotes de And You Will Know Us By The Trail Of Dead. Dès lors, il ne leur restait plus qu’à trouver un deal et à envahir l’Europe, ce qui sera fait dès mars 2006 !
Prenez une masse et cognez là le long d’un mur en béton armé. Action … Réaction ! Vous ressentez au bout de vos petits bras musclés une onde de choc proportionnelle à la force que vous avez mise dans le coup porté. Avec The Sword, c’est plus ou moins la même chose ! Sans être Archimède et en s’appuyant sur des bases de maths plutôt lointaines, on peut décemment affirmer que tout cerveau plongé dans « Age Of Winters » en ressort quelque peu embrumé et ce n’est là qu’une image furtive puisque le groupe y a mis tout son jus, toute sa moelle et que ça se ressent dès la mise sous tension de la platine. Car justement, c’est de tension dont il est question ! Nerveuse avant tout car non content de nous servir des riffs tendus à bloc, The Sword les agrémente de cris bestiaux et autres hurlements dignes des meutes de loups les plus agressives … Electrique ensuite car c’est à plein volume que les Texans s’expriment le mieux, faisant semble t’il décroître l’éclairage dès lors qu’ils se mettent à jouer tant leurs amplis bouffent d’ampères ! C’est du lourd, c’est du bon, c’est de l’excellent même … Neuf grosses bombes qui vous explosent au nez de façon totalement prévisible mais ô combien excitante, neuf hymnes qui plombent l’atmosphère à grand coup de « Celestial Crown », « Winter’s Wolves », « Iron Swan » et autres « March Of The Lor » qui ont de quoi faire blêmir la dream team Iommi, Butler, Ward et Osbourne tant ils s’inscrivent dans la droite lignée d’un « Paranoid » ou d’un « Volume 4 » … Que du bonheur !
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