Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

DABLACKDOTS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 19 mars 2006
 

#1
(Nemrod – Amoc – 2006) 
Durée 45’30 – 14 Titres

http://dablackdots.com

On les avait découverts en groupe avec In Vivo, on les retrouve en duo avec Dablackdots … Eux, ce sont deux personnages séparés par une frontière presque invisible. Le premier, Olivman, réside près des rives de la Seine, sur les contreforts de Montmartre où il cultive son goût pour la peinture, la sculpture, la photo et bien entendu la musique. Le second, VinceDrum, vient de Liège, la Venise belge, tape sur tout ce qui bouge et affectionne plus que tout les expérimentations soniques. Mettant à profit la fin de la tournée de leur groupe commun, les deux hommes se lancent dans un projet electropunk qui pioche dans la chanson plus souvent qu’à son tour et nous présentent un recueil plutôt sympathique sur lequel ils placent trois reprises assez inattendues … Découverte.

Bien décidés à faire le plus de bruit possible tout en restant en duo, les Dablackdots empilent les sons et font un savant usage de l’electro pour mieux sortir des sentiers battus. On traverse avec eux une grande partie du patrimoine culturel hexagonal voire européen en se remémorant à leur écoute quelques grands noms sortis pêle-mêle au travers d’une influence évidente ou non, celle de Plastic Bertrand, de Téléphone, de Daho, des Wampas, de Capdevielle … Assemblage de sessions atypiques et chaleureuses, les morceaux qui peuplent ce premier ouvrage transpirent autant le plaisir de jouer qu’un engagement latent et une conscience bien éveillée, nous laissant au passage quelques hymnes impérissables comme l’excellent « Méchant » et les non moins remarquables « Trop de gens », « Et la Seine » ou « Pas peur ». Surprenant avec une adaptation de « Car Wash » plutôt bienvenue, Dablackdots nous rappelle qu’Etienne Roda Gil n’a pas fait que du bon dans sa carrière et que s’il est l’auteur du « Lac Majeur » de Mort Shuman ici revisité avec beaucoup d’idée, il est également le père de l’infâme « Qui est donc ce grand corbeau noir » que beuglait l’ignoble Ringo en plein vague disco sur fond de « Video Killed The Radio Star ». Jeune et frais, sincère et attachant, « #1 » est un de ces albums qui viennent à point nommé pour permettre à leurs auteurs de lâcher le trop plein d’énergie qu’ils ont en eux. Voilà donc qui est fait, et de belle manière en plus !