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Ecrit par Fred Delforge |
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jeudi, 16 mars 2006
Hijodata 02
(Autoproduction – 2006)
Durée 15’17 – 4 Titres
http://hijodata.free.fr
 Non content d’avoir ouvert pour des groupes comme No One Is Innocent, La Tordue ou encore les Washington Dead Cats, Hijodata s’est en plus adjugé les lauriers de plusieurs tremplins régionaux du Grand Ouest … Bidouilleurs du rock et de l’electro, les trois musiciens qui composent le groupe ont réussi à briser toutes les attaches qui pouvaient freiner leur évolution musicale et c’est à la découverte d’un genre nouveau que Régis Guillemette (guitare et chant), Emmanuel Paugam (basse et chant) et Gwendal Moulin (batterie) nous convient, plongeant la tête baissée dans le troisième millénaire et jouant autant sur les silences que sur les dissonances pour déstabiliser leur auditoire …
Un chant étrange, des guitares tantôt délicates, tantôt agressives, tantôt révolutionnaires, une rythmique qui part dans une direction inattendue … Hijodata aurait fait le pari de sortir du lot à tout prix qu’il ne s’y serait pas pris autrement ! S’engageant dans des voies qui empruntent autant au rock bruitiste qu’à une electro-pop futuriste et succulente, le trio du Morbihan multiplie les références tout en contenant sa violence et abreuve nos sillons d’un son impur mais ô combien intéressant. Combinant des intonations à la Gainsbourg et des feulements à la Nina Hagen sur des riffs qui lorgnent à l’occasion entre Muse, Placebo et Radiohead, Hijodata garde au final sa propre identité en utilisant la langue de Molière d’une façon plutôt intelligente et en brouillant les pistes de façon continuelle. Capable de rallier le public à sa cause grâce à une approche nouvelle de la mélodie, le trio a en main les clés de sa réussite et s’apprête à aller porter la bonne parole non seulement sur les ondes mais aussi sur le web. Une chose est certaine, on n’a pas fini d’entendre parler d’eux !
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