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TAGADA JONES pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 15 mars 2006
 

Le feu aux poudres
(Enrage Production – Night & Day – 2006) 
Durée 59’37 – 16 Titres

http://www.tagadajones.com
http://www.enrageprod.com

Plein la gueule ! Et oui, vous avez bien lu, Tagada Jones est bel et bien décidé à nous en mettre plein la gueule et une chose est certaine, en bons masos que nous sommes, on n’a pas fini d’en redemander … Croustillant sous la dent comme un parpaing au milieu de la crème dessert, fondant sous la langue à la vitesse d’un rail de chemin de fer, le nouvel opus des Bretons débarque bille en tête dans les bacs et s’impose d’entrée de jeu comme une référence incontournable. Digne héritier des groupes à la langue bien pendue et aux riffs bien tendus du genre de Trust, pour ne citer que le plus célèbre, Tagada Jones revient en forme olympique et nous crache à la face sa nouvelle livrée hystérico-punk que les voix de Niko et Gus ne vont pas manquer de nous faire avaler jusqu’à plus soif. Fidèle à sa devise, c’est à dire une chanson = un hymne, la bande nous en claque une douzaine et ne se prive pas de les défendre bec et ongles ! Ready to rock ?

On en avait pris notre parti, ce n’est pas sur Tagada Jones qu’il faut compter si l’on veut entendre un punk rock rigolo et facile à digérer. Alors on se reprend les chevaux de bataille du groupe sur l’estomac et on les revisite à la queue leu-leu, déflorant l’écologie et la lutte contre la pollution, le racisme et la haine religieuse, un engagement politique à fleur de micro et une rage féroce contre tout ce qui peut être injustice et intolérance. Vous y ajoutez le son, aussi gros que précis, et l’énergie inhérente à Tagada Jones et vous obtenez l’arme de séduction massive qui va vous retourner la comète punk et plus généralement la planète rock à grand coup de missiles qui ont pour nom « Cargo », « La relève », « Monsieur », « Pavillon noir », « Soleil de feu » ou encore l’époustouflant « Kamikaze » … Jamais à court d’idées de génie pour donner du corps à ses rondelles, Tagada Jones nous offre qui plus est une ghost track béton et quatre bonus indispensables, « Ensemble » en duo avec La Phaze, « Combien de temps encore » en duo acoustique avec Guizmo de Tryo et les remixs de « A qui la faute » par Bionik Dread et de « Le drapeau » par Shane Cough. Mais le plus grand, le plus fort, le plus excitant est à découvrir dès l’écoute des premiers morceaux dans leurs versions originales. Sur scène, ça va être une boucherie …