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LE NOMBRE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 14 mars 2006
 

Scénario catastrophe
(Boxson – Anticraft – 2006) 
Durée 31’24 – 11 Titres

http://lenombre.ca
http://blowthefuserecords.ca
http://www.boxson-prod.com 

Après un premier album sorti début 2002, les Canadiens de Le Nombre ont eu la chance de s’attirer les faveurs de la presse tant francophone qu’anglophone, ce qui n’est pas à proprement parler une chose évidente quand un groupe s’évertue à chanter Outre-Atlantique dans la langue de Molière. Remarqués en France lors du Printemps de Bourges 2003 pendant lequel ils squattaient ouvertement le Off, Dynamite Roy (guitare), Nicotine (guitare), Gourmet Délice (basse), Ludwig Wax (chant) et Jean Danger (batterie) ont eu tout loisir de montrer leurs talents des deux côtés de l’Océan avec des groupes comme Les Wampas, Parabellum, The New York Dolls ou The Flaming Sideburns. Concentré d’énergie servi sans aucune autre ambition que celle de donner du plaisir au public, la musique de Le Nombre s’avère très vite indispensable …

On aime cette énergie punk qui se mélange à des influences on ne peut plus basiques puisées dans un rock’n’roll sincère et efficace, cette façon aussi évidente que passionnante de mettre des guitares sur une rythmique béton et d’y poser des textes délirants ou au contraire très terre à terre. Tapant aussi facilement du pied sur un boogie rock à la AD/DC que sur un punk rock à la Ramones ou sur un french rock à la Téléphone, Le Nombre fait de la musique qui ne se met pas la rate au court bouillon mais qui se contente au contraire de taper dans trois ou quatre accords de base pour se donner une sincérité et une énergie communicative. Que l’on se secoue les pellicules sur un « Perdu la solution », un « Stéthoscope », un « Hier encore » ou un « Né dans l’Est », l’important n’est pas tant le contenu que la manière de le servir et de ce côté là, on ne peut pas reprocher grand chose à des Québécois qui allient l’art à la manière, ne ménageant pas leurs effets et n’hésitant pas à faire suinter les amplis et à se fracasser les cordes vocales quand le besoin de mettre la pression se fait sentir. One for the CD, two for the show !