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Ecrit par Fred Delforge |
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dimanche, 12 mars 2006
Seven Days
(Autoproduction – 2006)
Durée 16’25 – 4 Titres
http://www.klozecore.net
 Quatuor des rives du Rhône, Klozecore a commencé son histoire de façon très rapide en enregistrant sa première démo à l’automne 2001 et en se retrouvant très vite appelé à jouer à Lyon mais également à Paris aux côtés de groupes comme les Zombie Eaters, Kill 2 This ou MacZde Carpate … Victime plus souvent qu’à son tour des chaises musicales au niveau de ses membres, Klozecore semble aujourd’hui arrivé à un line up stable et c’est avec Baptiste aux commandes vocales que l’appareil décolle vers un quatrième maxi avec à son bord Tataye à la basse, David à la guitare et Ludo à la batterie. En attendant de rejoindre prochainement Lofofora, Parabellum et Stereotypical Working Class sur la scène du Transbordeur de Lyon, ils se livrent à nous avec quatre nouveaux morceaux …
Moins hardcore que le nom pourrait le laisser entendre, Klozecore puise une grande partie de ses influences entre metal standard et neo et ne manque pas de le faire savoir en respectant un dosage savant pour donner de la consistance à ses compositions. Plutôt originale, la musique des Rhodaniens s’avère avant tout solide et efficace et si le son reste très typique des productions du Studio LB Lab, l’amalgame avec les autres sorties du lieu désormais mythique est impossible tant la direction empruntée par Klozecore est personnelle. Rejoint au chant par Poun de Black Bomb A sur l’épatant « NKTRL », Baptiste ne manque jamais de mettre en valeur l’efficacité et l’étendue surprenante de ses cordes vocales, soutenu dans sa démarche par un groupe qui affiche une certaine détente mais jamais le moindre relâchement au niveau du positionnement de sa rythmique et de ses guitares. Klozecore fait du gros rock avec un gros son qui tache et ne se prend pas la tête avec les détails, respectant les formats établis mais n’hésitant pas à contourner les difficultés quand elles s’avèrent trop délicates à résoudre. Le résultat s’en ressent de manière très positive et au lieu de se planter en voulant mettre ses guitares trop en avant, c’est au contraire en jouant avec les breaks que le groupe gagne en séduction. Ca mérite vraiment le détour !
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