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PYRAMAZE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 10 mars 2006
 

Legend of the Bone Carver
(Replica Records – Nocturne – 2006) 
Durée 47’51 – 10 Titres

http://www.pyramaze.com  

Formation américano-danoise née pendant l’hiver 2001/2002, Pyramaze a profité de la rupture consommée entre le guitariste Michael Kammeyer et son groupe précédent, Damion, pour voir le jour. Le reste de l’histoire est on ne peut plus banal avec la recherche d’un line up conséquent et l’écriture d’un premier album autoproduit et autofinancé à 100%. Sorti en 2004, « Melancholy Beast » sera un premier succès pour Michael Kammeyer, Lance King (chant), Jonah Weingarten (claviers), Niels Kvist (basse) et Morten Sørensen (batterie) qui appelleront très vite en renfort Toke Skjønnemand à la lead guitare avant de s’engager dans une tournée qui les conduira dans toute l’Europe en ouverture de Primal Fear mais aussi en Amérique du Nord. Composé entre fin 2004 et début 2005, le second opus de Pyramaze se veut conceptuel et progressif … Découverte.

En mettant le paquet sur la composition, Kammeyer savait sans aucun doute qu’il livrerait avec « Legend of the Bone Carver » un des chefs d’œuvres appelés à figurer vers le sommet de sa discographie personnelle mais aussi dans la parfaite anthologie du metal progressif. Le résultat ne s’en laisse pas conter, abandonnant les sempiternels clichés du genre et délaissant les côtés glauques au profit d’ambiances tantôt volatiles, tantôt oppressantes. Bourré de samples qui dépassent largement le stade de l’anecdote, les morceaux se suivent et apportent tour à tour de l’eau au moulin d’une histoire bien ficelée qui sait parfaitement dans quelle direction elle part. En multipliant le dosage des claviers, Pyramaze n’hésite pas à dérouter l’auditeur type de ce genre d’ouvrage, le laissant partir tranquillement vers la sortie pour mieux le faire revenir illico presto quand besoin est avec une grande lampée de guitares bien saignantes. Parfaitement imbriqués les uns aux autres, les morceaux laissent chacun transparaître une identité très propre et si le penchant de chacun peut l’emmener plus facilement vers un « The Birth » ou au contraire vers un « Souls In Pain » ou un « Bring Back Life », c’est consommé dans son intégralité que l’ouvrage libère le plus de saveurs. Le toucher d’un doigt est aussi tentant que risqué car c’est très vite la main, puis le bras, qui seront inévitablement happés par l’ouragan Pyramaze. On vous aura mis en garde !