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LES WAMPAS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 08 mars 2006
 

Rock’n’Roll Part 9
(Atmosphériques – 2006) 
Durée 38’43 – 13 Titres

http://www.wampas.com      

Et de neuf ! Les Wampas sont de retour et franchement, rien ne pouvait nous faire plus plaisir car loin de chercher à surfer sur la vague du succès remporté avec le single « Manu Chao », Didier et sa bande de psychopathes ont décidé de nous servir un album encore plus grand, encore plus haut, encore plus Wampas ! Revigorés par une tournée marathon de plus de cent cinquante dates, remontés à bloc par une nomination aux Victoires de la Musique, dopés par un duo avec Indochine, exaspérés par le racolage éhonté de leur souffre douleur Kyo et par la pompe en bonne et due forme de leur savoir-faire par une fraction importante scène rock hexagonale, Wampas père et fils frappent un grand coup et réaffirment que rien ni personne ne peut les faire rentrer dans le rang. Enregistré à quatre après le départ de Jo Dahan qui se voit aujourd’hui remplacé à la guitare par l’ex-Dogs Tony Truant, « Rock’n’Roll Part 9 » est un concentré d’énergie dans lequel on retrouve aussi bien la gouaille de Didier Wampas que les riffs de Phil Almosnino et la rythmique de Jean-Mi Lejoux (basse) et Nico Shauer (batterie). Wampas is back et ça va faire mal !

Avec ses treize titres au coulis de guitares posés sur une chape rythmique imperturbable, le Wampas nouveau a plus d’arguments à opposer qu’un simple album de rock … Si les Wampas ont inventé le Rock’n’Roll, personne mieux qu’eux n’est capable d’entretenir sa flamme et de la faire scintiller au firmament de la musique contemporaine ! Mélange d’énergie punk et de chansons romantiques au vitriol, « Rock’n’Roll Part 9 » s’inscrit dans la plus pure tradition des « Petites filles », « Trop précieux » et autres « Bottes rouges » et nous livre son lot d’hymnes imparables avec pour commencer le morceau de provoc du moment, l’inévitable « Chirac en prison », tellement supposé victime d’un boycott attendu que l’on n’entend plus que lui, histoire de faire mentir les sirènes de la production et du marketing. Mais se limiter à ce coup d’éclat médiatique serait une erreur car plus que les « hé hé hé-hé hé » qui ponctuent le hit, c’est tout l’ouvrage qui mérite le détour avec des ballades du genre de « Rimini », « Danser sur U2 » ou « Seul en Gaspésie », des bombes punks comme « Quand j’étais psycho », « Tokyo Yaki » ou « Patrick » et des titres pop très rentre-dedans à la manière de « Christine » ou « Boogaloo ». Des guitares aussi épurées que la coupe de cheveux du six-cordiste, des élans poétiques du genre « C’est mieux qu’sortir avec Kate Moss, quand vient la St RéMI pour les cas soc’ » et autres « « Tu allais plus haut, plus vite que les autres, j’espère que tu n’as pas raté le paradis » … Tout y est, jusqu’au contraste de la voix délicieusement fausse avec les mélodies horriblement justes ! Faussement naïves, vraiment sincères, les treize nouvelles tranches de vie estampillées Wampas débarquent à point nommé pour chasser la grisaille et faire débarquer le printemps. Didier et les siens vont reprendre la route et le Rock’n’Roll va encore résonner non seulement sur les radios périphériques mais aussi dans les salles les plus reculées de France. Cré non di diou !