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VENOM pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 02 mars 2006
 

Metal Black
(Castle Music – Sanctuary Records – 2006) 
Durée 57’15 – 14 Titres

http://www.venomslegions.com  
http://www.active-entertainment.fr

Les pères fondateurs du black metal reviennent avec un nouvel album et ça va faire du bruit ! Enfin le père fondateur car si le gars Cronos est toujours détenteur de la basse et du chant au sein de la mythique formation britannique, les géniteurs Mantas et Abaddon se sont vu remplacés au fil des ans par Mykvs à la guitare et Antton à la batterie. Souvent imité, rarement égalé, Venom a réussi en son temps le pari insensé de jouer plus fort que Motörhead, d’être plus satanique que Black Sabbath et d’afficher plus de cuir et de clous que Judas Priest. Révélé au monde lors de la sortie de son opus le plus crade, « Black Metal », Venom lui offre aujourd’hui un pendant qui reprend plutôt plus que moins son visuel et qui en retourne le nom pour en faire un « Metal Black ». Le diable se boufferait-il gentiment la queue ?

Autant l’arrivée de Venom avait fait l’effet d’une révolution dans les années 80, autant sa poursuite prend le risque de passer inaperçu auprès de la planète metal tant les groupes capables de jouer vite, fort et sale sont légion aujourd’hui. Et pourtant, si on ressort les vieux vinyles, on s’aperçoit que Cronos n’a pas trop pris de coups dans les cordes au fil des ans et que si sa puissance légendaire est aujourd’hui aplanie par un mastering et un traitement numérique plus approfondis, ses envies de gueuler et de brûler des crucifix ne sont absolument pas passées à la trappe. On ressort la panoplie du parfait petit antéchrist et on se gave des « Burn In Hell », « Regé Satanas », « Lucifer Rising » et autres « Maleficarvm » autant que faire se peut tout en restant un poil en dessous de l’effet escompté vu que de l’autre côté de la platine, celui de l’auditeur, les héros sont parfois fatigués et souvent assagis. Pas évident non plus à faire avaler à de jeunes brutes qui ont à l’heure actuelle le choix entre plus forts, plus sales et plus rapides, le Venom 2006 a de pourtant beaux restes ! Mais seront-ils suffisants pour leur permettre de s’en sortir ? A confirmer très vite, peut-être avec un grand coup sur scène …