dimanche, 26 février 2006
Sex, blood and gore’n’roll
(Autoproduction – 2005)
Durée 31’44 – 13 Titres
http://www.bananemetalik.com
 Né à Rennes un soir de pleine lune de 1989, Banane Metalik est un monstre psychotique né des amours d’un metteur en scène de films d’horreur et d’un amateur de rock psyché grand-guignolesque … Une première démo assurera sa gloire et le conduira dans route l’Europe avant que son premier album, « Requiem de la dépravation » ne rencontre un succès mondial qui ne saura empêcher ses membres de se séparer en 1995. Dix ans de break n’émousseront pas la vivacité de la chose qui se réveillera pour participer à une compil puis pour donner quelques concerts gore’n’roll avant de passer à l’enregistrement de ce nouvel opus et de déjà envisager le troisième à l’été 2006, juste au retour d’une tournée qui l’aura conduit au Brésil, en Scandinavie, aux Etats Unis, au Canada … The beast is back !
Mélange de WASP pour l’énergie et pour la viande et du Grand Orchestre du Splendid pour l’humour et les jeux de mots, Banane Metalik se positionne entre la Famille Adams et le Rocky Horror Picture Show, entre « Massacre à la tronçonneuse » et « La nuit des morts vivants » pour ce qui est du visuel. Mais loin de se contenter d’une quelconque aura due à sa façon de paraître, le groupe s’efforce de mettre de l’idée dans ses textes et de la folie dans ses riffs. Sauvage et rock’n’roll, la musique emprunte autant au punk-rock qu’au metal et sert de tremplin à des textes partagés entre Français, Anglais et même Espagnol où l’on retrouve une pointe d’engagement, un poil d’anticonformisme et surtout une grosse dose de dérision, de folie douce et de dégénérescence. En appelant régulièrement au triple six, que ce soit sur ses « 666% gore’n’roll !!! » ou sur « Opus 666 », Banane Metalik nous livre quelques pamphlets venimeux comme ces imposants « Au royaume de l’hypocrisie » ou « A tout saigneur, toute horreur » et nous régale de sa vision décalée des choses qui fait un usage aussi fréquent que subtil du second degré. Un album qui tue ! Cartésiens, s’abstenir …
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