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JEAN LOUIS AUBERT - ST GERMAIN EN LAYE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 23 février 2006
 

JEAN-LOUIS AUBERT
THEATRE ALEXANDRE DUMAS – ST GERMAIN EN LAYE (78)
LE 22 FEVRIER 2006

 

Visitez le site des locataires : http://www.locataires.org/

Le rendez-vous était fixé depuis un moment pour un concert de chauffe en voisin puisque c’est à quelques kilomètres de chez lui que Jean-Louis Aubert donnait un des tous premiers sets de son Idéal tour qui se prolongera au moins jusqu’à l’été et sans doute plus encore si le public en redemande … La tête dans les nuages, un éternel sourire vissé aux lèvres et la plaisanterie facile, c’est ainsi que l’éternel jeune homme nous accueillera dans un autre monde, le sien … 

La soirée ne pouvait pas mieux commencer car c’est par le haut de la salle que Jean-Louis Aubert va rejoindre la scène, traversant le théâtre Alexandre Dumas une guitare à la main, caché dans sa capuche tel un Mike Tyson partant livrer un nouveau combat … Frappant fort d’entrée de jeu, il nous livre très rapidement une « Bombe Humaine » que personne n’attendait si tôt et entre dans son nouveau répertoire, celui de l’excellent « Ideal Standard ». A ses côtés, on retrouve avec plaisir son désormais vieux camarade Toma Semence à la guitare mais aussi deux petits jeunes, Viryane Say à la basse et l’épatant Johan Dalgaard aux claviers et aux percussions, accompagnés bien évidemment l’indéboulonnable ami de toujours, Ritchie Kolinka à la batterie. On revisite quelques titres de « Comme un accord » sans grande surprise mais avec toujours autant de plaisir et après un retour vers la nouveauté avec « Glissons » et son final reprenant le « Gemini » d’Etienne Daho, on s’offre une grosse surprise très rock’n’roll en retrouvant « Attentat », un titre de « Bleu Blanc Vert » qui, s’il date de 1989, est encore malheureusement particulièrement d’actualité !

Un détour par le très attendu « Locataires » qui est une nouvelle occasion pour Jean-Louis d’aller prendre un bain de foule sur le devant de la scène, un passage obligé par « Tu comptes » et c’est un Aubert acoustique qui vient nous surprendre en nous jouant un vieux titre emprunté à Piaf puis en interprétant  « Ils cassent le monde », un morceau qu’il dédie à Ingrid Bétancourt et à son ami Renaud qui organise un grand concert de soutien à Rouen le lendemain … Les rescapés de l’ère Téléphone se lèvent instantanément dès les premières notes de « New York avec toi » pour accueillir Ritchie à la caisse claire et Johan à l’accordéon. Ils ne redescendent plus sur leur siège pendant les deux titres qui viennent, eux aussi issus de la période « Un autre monde » puisque l’on reconnaît immédiatement « Le taxi las » et « Electric Cité ». La set list laissait espérer « Crache ton venin » mais le groupe la zappe et revient au répertoire Aubert avec « Milliers, millions, milliards » pour se laisser glisser tranquillement vers la sortie avec « Ceux qui passent » et « Temps à nouveau » … Première sortie, premier rappel avec coup sur coup deux bombes, une nouvelle, « On aime », et une ancienne, « Un autre monde », qui finissent de mettre St Germain en Laye sur les rotules. La chemise largement ouverte, Jean-Louis affiche fièrement le médiator argenté qu’il porte en pendentif … Deuxième sortie ! Le public est en délire et hurle son envie d’en avoir encore un peu plus … Dont acte, les musiciens reviennent et nous en repassent une couche pour terminer en folie pure sur les indispensables « Juste une illusion » avec son break de « Paint It Black » et « Ca » qui propulsent la salle vers des sommets rarement atteints !

Voilà, c’est fini … Le Théâtre Alexandre Dumas se vide calmement mais la rue gronde des impressions d’un public encore sous le charme. Ce n’était qu’un des premiers concerts de la tournée marathon qui nous conduira vers d’autres Bataclan et d’autres Zénith mais aussi vers de belles petites salles à l’échelle humaine et pourtant la cohésion était déjà au rendez-vous, comme si tout le monde tournait avec ce set depuis déjà quelques temps … Ca promet pour la suite ! On en reparlera, c’est certain … 

Fred Delforge – février 2006