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JB BOOGIE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 16 février 2006
 

Solo & Trio – Cocktail, Blues and Boogie
(Autoproduction – 2005) 
Durée 42’54 –  12 Titres

http://www.jbboogie.com       

Non content de s’être fait remarquer aux côtés des plus grands musiciens, d’avoir reçu le Trophée France Blues du meilleur pianiste en 2003, d’avoir joué avec Big Joe Turner, Keith B Brown, Dana Gillespie, Nico Wayne Toussaint ou plus récemment B.B. King, Julien Brunetaud tient à son projet personnel comme à la prunelle de ses yeux et il le soigne ! Après un premier opus en live et en quartet et juste avant un nouvel ouvrage enregistré à New Orleans, on redécouvre le temps d’un instant JB Boogie en solo et en trio avec le gratin des musiciens que compte l’hexagone, Anthony Stelmaszack à la guitare et Thibaut Chopin à la contrebasse et à l’harmonica. Enregistré sur trois jours juste avant d’attaquer les festivités de Noël 2004, ce « Cocktail, Blues & Boogie » restera à jamais le reflet parfait de quelques instants magiques …

C’est avec beaucoup de respect que Julien Brunetaud dédie ce second ouvrage personnel aux grands pianistes qui ont marqués leur époque, les Amos Milburn, Otis Spann, Nat King Cole ou Ray Charles. JB Boogie revisite certains de ces prestigieux aînés, tout comme il le fait pour Willie Dixon ou Duke Ellington, et n’hésite pas à franchir la frontière non établie entre le jazz et le blues, nous servant un splendide ragtime au milieu de quelques boogies qui laissent galoper ses walking basses et laissant la voix à plusieurs reprises à ses complices pour parachever le côté collégial et désacralisé de l’album. Excellent compositeur, brillant interprète, Julien conduit admirablement son groupe et nous sert ses « Boogie For Amos », « Bompa Boogie » ou « Russian Rag » au milieu de standards impérissables comme « My Love Is Limited », « Music Is My Business », « C Jam Blues » et autres « Sarah Street » et laisse totalement transparaître son talent, se penchant plus sur le swing et le feeling naturel de l’autodidacte qu’il est que sur une quelconque exploitation rigide de la partition originale. Incorrigible sentimental, Julien nous offre en morceau caché une pièce issue du répertoire classique qui nous permet de nous souvenir que c’est en assistant aux leçons de piano de sa sœur que l’appel des ivoires lui est venu. Quand on sait à quel point le charme qui se dégage de l’album est retranscrit en public, on comprend mieux pourquoi le petit pianiste frenchy a réussi à tenir la dragée haute à une cohorte de musiciens américains lors du dernier International Blues Contest de la très sérieuse Blues Foundation de Memphis ! Une étoile est née …