mercredi, 15 février 2006
The Village Lanterne
(SPV – 2006)
Durée 60’47 – 14 Titres
http://www.blackmoresnight.com
 Que l’on considère Ritchie Blackmore comme le plus génial des compositeurs de son temps ou au contraire comme le plus infâme des autistes que le rock business ait compté dans ses rangs, une chose est certaine, le guitariste aura marqué son époque avec ses œuvres au sein de Deep Purple et de Rainbow. Acoquiné avec Candice Night, Blackmore a changé son fusil d’épaule il y a un bail et nous a livrés quelques œuvres très en dehors de sa descendance rock et metal, contrariant plus de ses fans les plus assidus qu’il ne parvenait à en gagner de nouveaux. Pas franchement guéri de ses expériences médiévales, Blackmore’s Night nous propose un nouvel opus qui fait la part belle au nouveau Blackmore mais qui laisse entrevoir un très léger flashback vers ses années les plus glorieuses …
Autant le dire tout de suite, si vous comptiez trouver dans « The Village Lanterne » les bons vieux riffs du gars Ritchie et les descentes de manches du guitar heroe, vous n’avez pas fini d’attraper votre casquette pour la manger ! Parce que de mélodies arabisantes en mélodies celtisantes en passant par les anecdotes moyenâgeuses et les instruments divers et variés, il y a de quoi séduire les plus fins amateurs de musiques ethniques mais beaucoup moins ceux de big rock du genre « Smoke On the Water » avec du poil autour. Et pourtant il y a cette adaptation pour le moins inattendue du « Child In Time » du pourpre profond ou encore cette autre de « Street Of Dreams », un des chefs d’œuvres de l’arc-en-ciel interprété à l’origine par le génial Joe Lynn Turner … Pour ce qui est du reste, si entendre la voix plutôt riche et chaleureuse de Candice Night sur des variations de guitares acoustiques vous tente, si vous êtes amateurs des œuvres de Texas, des Cardigans, des Coors ou même des Levellers, « The Village Lanterne » est un des albums de ce début d’année qui vous fera immanquablement craquer grâce à ses « 25 Years » et autres « Olde Mill Inn » qui ne manquent pas d’arguments qui plaident en sa faveur. Un album qui, il est bon de le savoir, est à découvrir plus pour son contenu que pour son intitulé …
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