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MAGNESIS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 11 février 2006
 

L’immortel opéra
(Musea – 2006) 
Durée 51’27 –  5 Titres

http://magnesis.free.fr/
http://www.musearecords.com   

C’est la sixième fois que Magnesis nous fait le coup de sortir un album et une fois de plus, il se plie à la belle habitude d’être conceptuel et progressif … Il y aura bientôt vingt ans que le groupe travaille autour de thèmes qui lui sont chers comme l’imaginaire ou les pactes avec le diable, et que son aura ne dépasse que trop peu celle d’un succès d’estime largement sous-évalué ! Deux claviers téméraires, Jean-Pierre Matelot et Alexandre Moreau, se partagent le travail, soutenus par les guitares d’Olivier Gauclin-Tétu, les basses de Fabien Lo Cicéro, les drums de Denis Codfert et les voix captivantes d’Eric Tillerot et Magali Buffet. Inspiré de « L’immortel opéra », une pièce de Frédéric Przybyl, le nouvel album de Magnesis tombe au moment rêvé pour enfin mettre le groupe sous les feux de la rampe …

En invitant Mozart dans son histoire, Magnesis se doutait sans doute qu’il tomberait en pleine actualité et que cela ne pourrait qu’être un plus pour son ouvrage … Encore fallait il le faire de façon intelligente et originale et surtout être capable de ne pas tomber dans le piège d’un opportunisme dénué de tout intérêt ! Magnesis s’en sort avec les honneurs et nous propose une œuvre d’une rare intensité où les voix vous attrapent par les tripes et où les musiques ne sont que de perpétuels dialogues entre les ivoires et les guitares. Venues du plus lointain d’une crypte tout au long du « Pacte » ou carrément des tréfonds du rock’n’roll sur « Le fils de Mozart », les mélodies ont ce petit côté diversifié qui faisait le charme d’un « Starmania » et affichent clairement des relents d’Ange, de Mona Lisa ou de Marillion pour le plus grand bonheur des amateurs de prog teinté des seventies. Le mythe de Mozart n’en est pas égratigné le moins du monde mais, au contraire, remis dans un contexte plus accessible, moins élitiste … Qu’on leur donne un théâtre et ils en tireront un concert, qu’on leur donne Broadway et ils en feront … un mythe !