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MICHELLE WHITE pdf print E-mail
Ecrit par Jean-Do Bernard  
vendredi, 10 février 2006
 

MICHELLE WHITE
Wandering Road
(Bad Reputation)

http://www.michellewhite.com/

Fille à papa : Hier, Jennifer Terran aujourd'hui, Michelle White, le label Bad Reputation, plus connu pour ses accointances avec un rock couillu et sauvage, serait-il en train de mettre un peu de douceur dans son catalogue ? C'est en tout cas l'impression qu'il donne et aux vues ("aux écoutes" serait plus approprié !) de ces nouvelles signatures, on ne peut que s'incliner devant autant de grâce et de talent. Michelle White, avec ce "Wandering Road", délivre un second album poignant, gorgé d'émotion et fortement référencé Daddy. Peut-être est-ce la présence sur l'ensemble du disque dudit Daddy à la guitare qui amène ce sentiment ? Ou bien, tout simplement, la dame laisse éclater au grand jour les nombreuses influences assimilées depuis son enfance. Car question influences, Michelle White a eu plus que son quota. Les potes qui défilaient pour boire l'apéro ou se faire le traditionnel BBQ dans la maison de son père avaient pour nom Presley (qui habitait à deux pas du ranch familial), J.J.Cale, Dylan, le sachem Young et d'autres sommités figurant dans le bottin mondain de la rock-music. Sur que ça doit marquer…La belle White (qui fut un temps mariée à Johnny Halliday !!! pas la meilleure chose qu'elle est faite…) aurait-elle connu pareille inspiration si elle avait grandit dans une hlm de n'importe quelle banlieue ? On peut s'en crainte répondre par la négative. L'environnement familial étant quand même prépondérant dans l'épanouissement de ses lardons et certain(e)s, y'a pas, sont quand même mieux loti(e)s que d'autres. Ceci étant, le talent ne se transmet pas non plus forcément. On connaît des acteurs, présentateurs, chanteurs/musiciens, fils de ou filles de, qui, profitant du blaze de leurs daron(e)s ont essayé en vain de nous faire croire que du talent, ils en avaient plus que leur père (ou mère). Un comble ! Pour en revenir au cas White, la gamine le jour de la distribution n'a pas passée son tour et cet album donc est une totale réussite. On navigue entre swamp estampillé Antoine Joseph, blues habités à la John Lee Hooker (à qui Michelle White dédie un titre), rocks feutrés que ne renieraient pas un J.J.Cale, chantés par une voix qui n'est pas sans évoquer celle de Ricky Lee Jones. Autant dire qu'avec "Wandering Roads" nous sommes en terrain connu et c'est bien agréable. Inutile d'essayer de trouver dans ce disque une quelconque originalité, mais l'ensemble est tellement consistant (le son, les compos, l'orchestration, tout est excellent !) et joué avec une telle conviction (Tony Jo, évidemment, et les musiciens, compagnons de route de Michelle White sont irréprochables) qu'il serait stupide de bouder son plaisir. Bon, on ne tient pas là le disque du siècle, on en convient, mais dans le genre et pour qui aime ce style musical, celui-ci ne devrait pas décevoir.