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R.J. MISCHO pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 06 février 2006
 

He came to play …
(CrossCut Records – Mosaic Music Distribution – 2006) 
Durée 49’07 – 14 Titres

http://www.rjblues.com
http://www.crosscut.de
http://www.willingprod.com  

Venu au blues après avoir vu Muddy Waters sur scène lorsqu’il avait 16 ans, R.J. Mischo est un de ces musiciens dont la carrière ne manque pas d’anecdotes. Devenu harmoniciste et chanteur en pleine vague disco, Mischo a eu la chance de jouer avec Big Walter Hornton, Pinetop Perkins ou Magic Slim et de poser ses notes à côté de celles de James Harman, Billy Branch, Rick Estrin on encore Candye Kane …  Accompagné des guitaristes Franck Goldwasser et Chris Andersen mais aussi de Marcus Carino (basse), June Core (batterie), Sid Morris (claviers) et Barry Shulman (sax), il accouchait en 2005 d’un de ses albums les plus aboutis dans lequel on retrouve ses racines issues du Chicago blues mais aussi beaucoup de rock et un peu de rhythm’n’blues. Difficile d’y résister !

Le poids du groove, le choc des shuffles … On pourrait être tenté de résumer ainsi le contenu d’un album qui, a défaut d’être homogène, s’avère intéressant de bout en bout tant il surprend à chaque changement de morceau ! Revisitant quelques vieux standards, dont deux de J.B. Hutto, R.J. Mischo ne manque pas de mettre une touche personnelle à ses adaptations et les rend d’autant plus sympathiques qu’elles collent au plus juste à l’esprit général d’un album fait plus pour le fun que dans une quelconque volonté d’impressionner par des démonstrations techniques. Si l’harmonica est la pièce maîtresse de l’édifice, les guitares ne manquent pas de se faire remarquer à la moindre occasion et remplissent tout l’espace qui leur est dédié sans jamais chercher à trop en faire mais en utilisant chaque once de bande au plus juste dans l’intérêt général de l’ensemble. On saluera l’épatant « Bluebird Blues » joué tout en finesse et le fabuleux rock « Please Help » tout autant que les fort honorables « Hippie’s Playground », « 20% Alcohol » ou encore le surprenant « The Switch » appelé à servir de bande son à un film de science fiction et on ne pourra qu’espérer que les voies du blues poussent l’artiste et son groupe à franchir les frontières de la vieille Europe, à défaut de celles d’une autre galaxie, pour venir nous gratifier de quelques concerts que l’on nous présente comme chauds et musclés … Ca devrait pouvoir se faire !