Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

SLAVE TO THE SYSTEM pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
samedi, 04 février 2006
 

Slave to the system
(Spitfire Records – 2006) 
Durée 47’58 – 12 Titres 

http://www.slavetothesystem.com 

Las d’être des esclaves du système, quatre musiciens au passé bien rempli ont décidé de monter leur propre formation avec laquelle ils sont bien décidés à faire ce qu’ils aiment le plus, du rock, et à ne pas s’en laisser compter par les décideurs du business … Après avoir cogné une vingtaine d’années chez Queensryche et y avoir rencontré le guitariste et chanteur Kelly Gray, Scott Rockenfield a eu envie de voir autre chose et s’est retrouvé avec Damon Johnson, le guitariste qui a accompagné Alice Cooper, et son ami bassiste Roman Glick pour former un groupe comme il les aime, simple et efficace mais surtout libre et indépendant. Faire la musique que l’on aime quand on a l’expérience et une certaine assise matérielle derrière soi, quoi de plus naturel ?

Slave To The System n’a pas choisi de proposer un album simple et limpide mais a au contraire préféré enregistrer un album qui lui ressemble, avec ses contradictions et ses états d’âme. On se retrouve avec une rondelle qui peu sembler évidente, presque téléphonée, mais qui après plusieurs écoutes se révèle assez étrange et torturée. Des relents de prog-metal surnagent, on ne se refait pas, mais ce qui prime chez Slave To The System, c’est cette envie de jouer vrai et de faire une musique pas forcément très au goût du jour ni au fait de la technique mais particulièrement sincère et plutôt efficace. Sans en faire trop avec les guitares, le groupe parvient à nous envoyer quelques beaux brûlots rock du genre de « Ruby Wednesday », « Cruz Out Of Control » ou « Ragdoll » et des titres plus softs comme « Live This Life », « Abyss » ou « Walk The Line ». Evitant le piège du rock eighties autant que celui du néo-progressif, Slave To The System se paie le luxe de sortir un album que l’on aura du mal à dater précisément d’ici quelques années ! Après tout, c’est un peu ce qu’ils cherchaient au départ …