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SCOTT H. BIRAM pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 03 février 2006
 

The dirty old one man band
(Bloodshot Records – Fargo – Naive – 2006) 
Durée 42’19 – 14 Titres 

http://www.scottbiram.com
http://www.fargorecords.com 

Capable de réaliser de façon admirable la fusion tant attendue entre blues, hillbilly, rock et punk, Scott H. Biram est un de ces artistes fous furieux comme on les apprécie ! Dans la droite lignée des Legendary Tigerman, Bjorn Berge ou Philippe Ménard, le Texan donne un successeur à ses trois premiers essais et nous gratifie d’un son crade et velu qui emprunte autant à ses pères spirituels, Muddy Waters, RL Burnside ou Hank Williams, qu’à des groupes comme Motörhead, AC/DC ou Black Flag. Embarqué dans un one man band plutôt sympathique, Biram privilégie l’énergie à la technique, fait tout passer par le même vieil ampli délabré et y gagne un son vintage pas désagréable du tout. De standards inattendus réarrangés à la sauce punk-blues en compositions originales, le guitariste a choisi de surprendre et gagne d’entrée de jeu son pari !

On pensait connaître le Texan le plus dingue du monde depuis quelques années mais une chose est certaine, celui qui nous arrive là est capable de battre des records, et de façon pacifique en plus ! Toutes Gibson dehors, Biram s’appuie sur des solides bases de delta blues et leur apporte ses idées les plus saugrenues, envoyant des plans gospel sur « I See The Light / What’s His Name » ou plaçant des bribes empruntées à « Black Betty » ou même à l’infâme « Chihuahua » avant de plonger en plein délire country, de nous placer un gros coup de boogie ou de pousser des cris de cowboy au moment où l’on s’y attend le moins. Révélé par le label chicagoan Bloodshot Records, Scott H. Biram débarque en France sur album chez Fargo mais aussi en live dans le cadre du festival de blues « Les nuits de l’alligator » et s’apprête à nous faire profiter de sa musicalité très particulière, de son jeu de guitare dépouillé mais accrocheur, de son harmonica entraînant et de sa voix nasillarde à souhait. Ses morceaux ont pour nom « Blood Sweat & Murder », « Wreck My Car », « Muleskinner Blues », « Truck Driver » ou « Downtown Chicken » et sont de véritables chefs d’œuvre d’ingéniosité tant ils sont déjantés. Plus atypique, tu meurs !