Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

STRIDE pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 31 janvier 2006
 

Imagine
(Replica Records – Nocturne – 2005) 
Durée 50’51 – 9 Titres

http://www.strideonline.com 

Tout le monde n’a pas forcément entendu parler de Stride, et pourtant le groupe n’est pas vraiment tombé de la dernière pluie puisque son premier opus instrumental paru en 2002, « Music Machine », lui a permis d’assurer les premières parties de Steve Vai, Megadeth, Savatage ou Tony McAlpine et de participer il y a peu au Festival ProgPower d’Atlanta en compagnie de Stratovarius, Angra, Therion … Tout droit débarqué de Houston, Texas, Stride nous présente un second opus où apparaît un chanteur, Gary Belin, aux côtés de l’excellent Joel Gregoire (guitare) et des non moins brillants Mike Martin (basse), Rick Flores (claviers) et Matt Kanzler (batterie). Ancré à des bases heavy bien solides, Stride s’engage dans un rock progressif aussi mélodique que voluptueux … « Imagine » !

Capable de se lancer dans des prouesses instrumentales inimaginables et de rivaliser avec les stakhanovistes du manche mais aussi des ivoires, Stride ne cède pourtant pas à la facilité de nous pondre un album 100% frime mais modère au contraire ses ardeurs en recherchant un aboutissement plus harmonique et séducteur que technique et rébarbatif. Le résultat parle de lui-même et se positionne entre Kansas et Journey, entre Magma et Boston, privilégiant les structures efficaces sur lesquelles la voix n’a plus qu’à venir se poser pour que chaque morceau soit un véritable must. Qu’ils aient pour nom « Alive », « How Far » ou « Face The Day », les titres rivalisent d’ingéniosité et si Stride se fend encore de deux instrumentaux, « Endeavor » et « Ion Drive », ce n’est pas en raison d’un quelconque manque d’inspiration mais tout bonnement parce que les mélodies retenues par les virtuoses parlent d’elles-mêmes. Une fois n’est pas coutume, les amateurs de prog musclé et de metal symphonique devraient parvenir à se mettre d’accord au sujet d’une formation qui n’appartient vraiment à aucun des deux genres mais qui est parvenu à se trouver une place au juste milieu. A découvrir d’urgence !