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DEAD POP CLUB pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
lundi, 23 janvier 2006
 

Trailer Park
(Gordo Prod – Crash Disques – Pias – 2006) 
Durée 36’18 - 11 Titres

http://www.deadpopclub.com

Dead Pop Club a pris le parti de faire tourner ses albums sur de longues périodes, comme pour les user jusqu’à la corde, et il n’y a donc rien d’étonnant qu’il ait fallu attendre depuis 2002 pour les voir donner un successeur à l’excellent « Autopilot Off ». A peine plus sages qu’il y a quatre ans, à peine moins énervés, Olivier Portnoi (guitare et chant), Olivier Ducruix (basse), Guillaume Boulet Kerr (guitare) et Jérôme Boulet Kerr (batterie) ont en eux l’urgence du punk et la musicalité de la pop et ne se privent pas de mélanger les deux pour en ressortir un concentré musical à la fois gorgé de références et très personnel. Confirmant leur confiance en Fred Norguet à qui ils ont une nouvelle fois confiés les manettes, les quatre Franciliens travaillent sur la longueur et cherchent à apporter une certaine pérennité à leur travail … Entre comics et extra-terrestres, ils nous font pénétrer dans un monde qui leur est propre !

Affinée sur la route, l’expérience de Dead Pop Club lui permet de faire évoluer sa musique entre chacune de ses sorties et ce n’est donc ni à une suite, ni même à un complément de ses précédents albums qu’il faut s’attendre avec ce « Trailer Park » qui confirme une réelle prise de maturité tant au niveau de la création musicale qu’à celui de la mise en place de la voix et des instruments. Plus directs, moins léchés, les morceaux accentuent leur versant punk-rock en mettant les guitares devant et tempèrent les aspects mélodiques en les gavant d’une énergie communicative. Une chose est certaine, Deap Pop Club n’avait jamais été aussi en phase avec son art qu’à ce jour et si l’on sent qu’il fallait absolument que cette pastille soit crachée très vite pour qu’elle conserve tout son jus, on sent également que les choses n’ont pas été faites par-dessus la jambe. Professionnel, Dead Pop Club l’est autant au studio qu’à la scène et loin de miser sur des artifices ou de se contenter de prises médiocres, le groupe nous percute avec onze brûlots punks qui sentent bon le talent et l’envie de jouer, des bombes comme « What Are We Getting Out Of This ? », « Stupid Kid », « Monroeville » ou « Wonderland » qui vous explosent au nez à chaque fois que vous les approchez … Bonus ultime, Dead Pop Club nous gratifie d’un film d’une petite demi-heure au bout de l’album, un court métrage entre Blair Witch Project et Max Pécas sorti de derrière les fagots. Welcome to their nightmare !