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LULU BORGIA pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 20 janvier 2006
 

Tohu-bohu
(Tempo Clap – Productions Spéciales – 2006) 
Durée 52’47 – 14 Titres

http://www.luluborgia.com

Partagée dès son plus jeune âge entre l’envie d’apprendre le violon et celle de jouer de la batterie, Lulu Borgia est une éternelle insatisfaite un peu volage qui passera par la basse, la guitare et le chant pour finir par n’avoir jamais su choisir entre acoustique et électrique ou entre chanson et rock. Et c’est justement ce qui fait son charme, son petit côté entre Têtes Raides et tête de pioche, entre Brel et punk … Inclassable, la musique de Lulu Borgia en appelle à la poésie et se pare de mille orchestrations subtiles pour faire passer des émotions fortes et vraies. La guitare virulente de Jérôme Gauthier, les claviers d’un autre Gauthier, Etienne, le violon de Bruno Giglio, la basse de Nicolas Wurtz et la batterie de Julien Audigier apportent du grain au moulin d’une Lulu magistrale qui se charge de le moudre avec sa guitare sèche et sa voix chaude …

Tombée en émoi devant des paroles qui ne sont pas d’elle mais qui lui ressemblent, Lulu Borgia a choisi les textes d’un auteur de bande dessinée, Jean-Pierre Goblin, et les a mis en musique avec beaucoup d’amour et de soin pour que jamais leur auteur ne soit mis en porte à faux. Passant d’une chanson à l’atmosphère pesante à un rock teinté de guitares très eighties dans l’âme, « Tohu-Bohu » est un voyage qui nous conduit au plus profond des émotions d’une chanteuse dont on sent le cœur battre et le sang bouillir dès qu’il est question de passion ou tout simplement de mélancolie. On apprécie la clairvoyance d’un « Je te viens », l’intelligence d’un « Parisside », les références littéraires de « La chanson de Bascoulard », les étincelles qui jaillissent de « Place Clichy sous la neige », les plans de guitar hero du fougueux « Elle demande du feu », la tendresse cruelle de « Du chien à la chienne » … Dans un tumulte ambiant, Lulu Borgia nous offre un « Tohu-Bohu » enregistré dans des conditions proches de celles du live. Quoi de plus naturel ? Après tout, c’est là qu’elle se sent le mieux …