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ZUL pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mercredi, 18 janvier 2006
 

El golpe de la aguja
(Basement Apes Industries – Overcome Distribution – 2006) 
Durée 47’51 – 9 Titres

http://www.slowcoloured.com
http://www.basementapesind.com 

Pas toujours évidente à suivre, l’histoire de Zul a commencée en Espagne du côté de Tarragone en 1998 et a été marquée par les habituels méandres qui marquent l’évolution d’un groupe, avec ses joies et ses peines … Lié indirectement au fil des ans au groupe Pupille avec lequel il partage ses membres, Zul a démarré en quatuor avec Nando (batterie), Ramon (basse), Ricard (guitare) et Gerard (guitare) et a vu dès 2000 le remplacement de Ramon par Ivan qui apporta son expérience des samples puis en 2002 celui de Ricard par deux guitaristes, Chris et Adela, qui tombèrent à point pour permettre à Zul d’en arriver à un line up définitif. Sorti en 2001 dans son pays d’origine, « El golpe de la aguja » gagne le reste de l’Europe début 2006 avec cette réédition chez Basement Apes Industries …

Ultime témoignage de l’ère Zul puisque le groupe s’est désormais retrouvé totalement digéré par l’ogre Pupille, « El golpe de la aguja » retrace les premiers émois de cette formation qui navigue entre post-rock et néo-prog avec tellement de talent que cela en est presque insupportable. Agrémentée de samples empruntés à Lou Reed, Robert Gerhard ou Poulenc-Cocteau, la musique de Zul a été enregistrée alors que Ricard évoluait encore dans le groupe, donc avec seulement deux guitaristes, mais montre à quel point les Espagnols étaient déjà très en avance sur leur temps. Les grincements assourdissants se mélangent aux plus fines mélodies, les attaques lancinantes tutoient les arpèges, la basse supplante la batterie … Jamais, ô grand jamais Zul ne part dans la direction où on l’attend, dribblant l’auditeur à la manière d’un Ronaldinho ou d’un Zidane, le prenant à contre-pied où à contre-courant avec des morceaux comme « La estrella del porno jubilada », « Nadie se acuerda de Portugal » ou « No és una ligna recta ». Non content d’avoir écoulé ses mille copies originelles, l’album s’offre une seconde jeunesse et affiche clairement sa volonté de vouloir jouer les jeunes premiers. Après tout, il a les arguments nécessaires pour le faire …