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Ecrit par Fred Delforge |
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mardi, 17 janvier 2006
Up your ass tray – The full length
(Go Kart Records – Socadisc – 2006)
Durée 25’40 – 11 Titres
http://www.shockersite.com
http://www.gokartrecords.de
 Los Angeles est la ville qui compte la plus forte densité de trous du cul au monde et elle le prouve non seulement avec le gouverneur de son état qui risque la révocation au premier contrôle anti-dopage mais aussi de façon plus engageante pour nous avec un groupe formé en 2002 juste pour se produire dans une party étudiante sur Sunset Boulevard. Et depuis ce temps la fête ne s’est jamais arrêtée pour Jennifer Precious Finch (chant et guitare), Adam Fuller (guitare), Ronnie James (guitare), Lisa Howe (basse) et Scott Quist (batterie) qui finissent par nous proposer une version complète de leur premier maxi agrémentée de nouveaux titres sur un CD longue version produit par Dean Mento (Faith No More). En attendant leur venue en Europe qui leur permettra de se produire jusqu’en Turquie mais apparemment pas en France, on se penche sur l’ovni en question …
Proposant un punk-rock aussi déjanté que décadent, The Shocker ne renonce à aucun effet de manche pour plaider la cause d’une musique qui prête au pogo et aux gros délires. Avec un petit quelque chose des Ramones et un autre de Joan Jett, le groupe pousse ses instruments dans leurs derniers retranchements et n’hésite pas à forcer sur le larsen pour rendre la mixture encore plus radicale pour celui qui l’ingurgite. Prêt à tout pour réussir, The Shocker s’offre une sucrerie empoisonnée capable de s’attirer les faveurs des radios branchouilles californiennes avec un « The Wind Beneath The Wings Of The Common Fly » qui ne manque pas d’intérêt mais se concentre surtout sur son énergie et son potentiel à mettre le souk partout où on veut bien de lui. Terminé sur une passade country folk aussi brève qu’inattendue, « Up Your Ass Tray – The Full Length » vaut surtout pour des morceaux de la trempe d’un « Cash In », un « Bad Brain Good Head », un « Smoke Rings (Up You Ass Tray) » ou un « Body Count » et va très facilement réussir à se trouver un public à la recherche de sensations fortes dès lors qu’un tourneur aura des couilles suffisamment bien accrochées pour oser imaginer de les faire venir chez nous … Pourtant, plus on y pense et plus on se dit que c’est jouable !
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