Accueil du portail Zicazic.com


Zicazic on Twitter. Zicazic on Facebook.

Flux RSS ZICAZINE

Qu'est-ce que c'est ?




Accueil

> MENU
 Accueil
 ----------------
 Chroniques CD's
 Concerts
 Interviews
 Dossiers
 ----------------

SOUPTOXIC pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 15 janvier 2006
 

I wanna be your girl EP
(Walked In Line Records – 2005) 
Vinyle 7 pouces – 4 titres

http://www.souptoxic.propagande.org
http://www.wilrecords.com 
   
Un nouvel album de Souptoxic était sensé voir le jour et … c’est un vinyle 7 pouces que le combo picard nous présente ! Volé, perdu, effacé ? Toujours est il que le nouvel ouvrage tant attendu est reporté sine die et qu’il va falloir se contenter de quatre morceaux, dont deux inédits quand même, pour patienter jusqu’à ce que la bande à Chris (guitare et chant), Fox (guitare), Den (basse) et Orel (batterie) ne puisse nous en mettre plein les oreilles avec une véritable rondelle pur jus de punk ! En attendant, on ressort le vieux Tepaz, on passe un petit coup de langue sur le saphir pour le faire briller, on soulève le bras et on le pose délicatement sur l’amorce du sillon. Tiens, un craquement ! Nostalgie, quand tu nous tiens …

D’un coup d’un seul, on se prend 25 piges dans les gencives en écoutant les quatre titres de cette rondelle … Outre le format que l’on a déjà évoqué, c’est tout le contenu qui rappelle les années 80 avec le cuir et les clous de la pochette bien entendu mais aussi avec une musique qui fleure bon les squats parisiens et les concerts pirates improvisés dans les bahuts et dans les facs. « I Wanna Be Your Girl » nous réchauffe d’entrée de jeu les articulations et nous rappelle à quel point le pogo est un sport de l’extrême avant que les Ramones ne nous ramènent au calme, c’est possible, avec une reprise de leur « Spiderman » particulièrement bien maîtrisée. On retourne la rondelle et c’est reparti avec « Nobody Cares For Me », un morceau qui tire vers l’emo et qui donne aux Souptoxic la possibilité d’utiliser simultanément tous les as qu’ils ont dans la manche : une rythmique ronflante, des guitares aiguisées, une voix très large et une mise en place éprouvée ! On termine sur une gâterie signée Joy Division, « The Kill », revue un peu trop dans la droite ligne du morceau original mais on ne peut plus efficace à défaut d’être novatrice. Ca a la douceur d’un coup de batte de base-ball sur le sommet du crane, ça fait peur la nuit quand on le croise dans une ruelle sombre, ça fait gueuler les voisins tellement ça fait vibrer le plancher … C’est du punk-rock Madame, du pur et dur, du vrai de vrai, et nous on aime. Na !