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CHRISTIAN DECAMPS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
dimanche, 15 janvier 2006
 

Mes vers solitaires (DVD)
(Musea – 2005) 
Durée 100’ environ

http://www.updlm.com
http://www.evoheprod.com
http://www.angemusic.com 
http://www.musearecords.com
   
21 mai 1993, le leader belfortain d’Ange investissait en solo la Salle Georges Brassens de Beaucourt (90) et se livrait devant les caméras de France 3 Besançon à un « Ouanne Mane Chaud » les plus légendaires que le rock progressif allait connaître dans tout le Territoire de Belfort ! Après tout, Deep Purple a bien son « Made In Japan », pourquoi Christian Décamps n’aurait il pas son propre trophée de chasse ? Sorti un temps de ses angéliques occupations, celui qui enchante une meute de fans depuis presque aussi longtemps que Johnny Hallyday se livrait ce soir là à un spectacle dans lequel ses fantaisies les plus diverses allaient ressortir à des moments souvent inattendus. Un chapeau, une langue de belle-mère, une sarbacane ou encore une guitare, il n’en fallait pas plus au Père Décamps pour nous régaler d’un show chaud que Musea dépoussiérait à l’automne 2005.

On le sait, Christian Décamps est aussi à l’aise quand il s’agit de déclamer que quand il lui faut chanter … C’est donc à un florilège de sketches et de chansons que l’on se trouve confronté dans un DVD qui vaut plus pour le côté historique de l’affaire que pour le côté artistique lui-même mais qui se veut très significatif de la carrière solo du personnage puisque la part belle est faite aux compositions de ce passage de son histoire. Bien entendu, les croqueurs d’Ange auront quand même le plaisir de retrouver « Ode à Emile » et deux reprises de Brel, mais dans l’ensemble, ce sont des titres souvent méconnus que l’artiste offre à un public de fidèles parmi les fidèles. Un coup de clavier, un peu de guitare, des discours dans la plus pure tradition Décamps et art d’utiliser ce qui lui passe sous la main permettront au barbu de nous faire passer une centaine de minutes sans que l’on ne s’ennuie le moindre instant, nous laissant entrevoir au détour d’une chanson ses « Pêle-mêle », « Shéhérazade », « Une chaîne neuve à mon vélo », « L’autre d’un autre » ou « La Belle Forêt de France ». Pas de joli livret, pas de bonus tiré par les cheveux, Christian Décamps vaut surtout pour la qualité de son art et pour sa manière d’être et c’est à cela et à cela seul qu’il nous convie. Si vous le croisez, n’hésitez pas à aller le saluer, il est unique, impétueux, polisson, salace et même souvent lubrique mais il reste fidèle à lui-même, que ce soit en prose ou en vers … Et contre tout !