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KENNY NEAL & BILLY BRANCH pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 13 janvier 2006
 

Blues Power – Easy Meeting
(Isabel Records – Night & Day – 2002) 
Durée 58’09 – 12 Titres

http://www.kennyneal.net
http://www.billybranch.com
http://www.nightday.fr

Que du bonheur ! A force de se croiser sur leurs tournées européennes, il semblait évident que Kenny Neal et Billy Branch finiraient par faire un album commun un jour … Et pourtant la seule chose que les deux hommes peuvent avoir à partager est bien le blues, ce qui n’est déjà pas rien ! Né à New Orleans, Kenny Neal a grandi à Baton Rouge et a craché ses premières notes sous l’œil expert de son père mais aussi de Slim Harpo, Lazy Lester et Buddy Guy dont il deviendra le guitariste à l’age de 17 ans après avoir été bassiste du patriarche Neal vers l’âge de 13 ans. Moins précoce, le Chicagoan Billy Branch ne touchera son premier harmonica que pour ses 10 ans mais fera des progrès en compagnie de James Cotton, Junior Wells ou Big Walter Hornton avant de former les Sons Of Blues avec Lurrie Bell, Freddie Dixon et Garland Whiteside. La rencontre des deux hommes laissait envisager le meilleur …

Réunis en 1998 dans un studio montpelliérain, Kenny Neal et Billy Branch ont eu le plaisir de se livrer à l’enregistrement d’une douzaine de titres où la guitare du premier et l’harmonica du second n’ont d’égal que le charme des voix que l’un et l’autre se partagent tout au long de douze morceaux en grande partie de leur composition mais aussi empruntés à de grandes figures telles que Willie Dixon ou Sonny Boy Williamson. La finesse des shuffles se marie à merveille aux sonorités acoustiques de la guitare et d’un « Going Down Slow » à un « Northern Man Blues », l’auditeur ne risque pas de tarir d’éloges devant un répertoire quasiment parfait et mis en valeur au plus juste par un jeu qui s’avère aussi riche que l’enregistrement peut être spartiate. L’urgence du blues transparaît à merveille sur des morceaux comme « Going To The Country » ou sur le lancinant « Mannish Boy » et s’il est une chose qui ressort encore plus grandie que les autres de ce florilège éminemment sympathique, c’est bien de la musique dans son ensemble dont il s’agit. Autant d’altruisme et d’abnégation pourraient paraître quelque peu surfaits à ceux qui n’ont jamais eu la chance de croiser au moins un des deux musiciens sur scène mais pour qui a déjà plongé un pied dans le chaudron de l’un ou de l’autre, le feeling qui se dégage de leurs prestations est on ne peut mieux retranscrit sur l’album. On vous l’avait dit, que du bonheur !