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BOBBY DIRNINGER pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
mardi, 10 janvier 2006
 

In the end …
(CD Product – 2005) 
Durée 37’55 – 9 Titres

http://www.bobby-dirninger.com 

Né en Alsace un 11 septembre, Bobby Dirninger a grandi au son du blues et du rock que distillaient les radios de l’US Army qui émettaient de la toute proche Allemagne … Repu de Bob Dylan, gavé d’Elvis Presley, gorgé de Muddy Waters, le jeune homme s’en inspirera pour créer sa propre musique et forger son propre style. Recruté en 1991 pour accompagner au pied levé Zora Young au piano, il se fera remarquer au sein de la formation new-yorkaise qui escorte la diva du Chicago Blues et partira très vite sur les traces de Dylan pour y perfectionner son apprentissage. Un premier album puis un deuxième conforteront l’artiste dans sa démarche et le pousseront à revenir avec un troisième opus sorti à l’aube de sa quarantième année, un album entièrement écrit à Chicago mais enregistré à Limoges …

Difficile de ranger Bobby Dirninger dans une des multiples boites que comporte le blues tant son répertoire s’étale sur diverses influences parfois opposées. Apposant à côté d’une voix qui rappelle parfois Bruce Springsteen une guitare, un orgue ou un harmonica, Dirninger valse allègrement de la country au rhythm’n’blues et nous apporte tantôt une contrebasse, tantôt une pedal steel ou encore un sax ou un peu de chant féminin pour en arriver à une musique qui sent bon les Stones et Dylan mais aussi Dire Straits ou même Pink Floyd. Métissage culturel et expérimentations sont le mot d’ordre d’une rondelle où l’on croise des influences venues du Maghreb, d’Irlande, d’Espagne et bien entendu d’Amérique pour en arriver à un résultat certes très décousu mais surtout très personnel. De « Gogo Town » à « Tom’s Band » et de « C’est la vie » à « House of Blues », chaque morceau est une nouvelle aventure, une nouvelle trace laissée dans les sillons des musiques à connotations bleutées. Un album arrangé à la perfection qui, compte-tenu de son rôle potentiel de trait d’union entre la pop et le blues,  se destine à un public venu d’horizons très divers … Auditeur sectaire, passe ton chemin !