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MOAHEM CHAVIS pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
vendredi, 06 janvier 2006
 

L’escalier
(Autoproduction – 2005) 
Durée 50’51 – 13 Titres

http://www.moahemchavis.com 

Cinq gars et une fille, il n’en fallait pas vraiment plus pour que Moahem Chavis voie le jour à la fin de l’année 2003. Construisant son répertoire autour des textes et des mélodies de Chris Chavis, le groupe navigue entre deux eaux où le rock et l’electro se croisent en des courants opposés mais ô combien complémentaires ! Après une grosse année consacrée à la composition et à un énorme travail de préparation, Liloo, Out, Ben Yamin, Gadoul, Jack Nuages et Chris Chavis sont passés à la scène pour présenter au public leur façon d’appréhender les choses puis au studio où, sous la houlette de Steve Prestage (Black Sabbath, Peter Gabriel, Gary Moore …), ils ont enregistré un premier album aux multiples couleurs … Incroyable kaléidoscope, le groupe nous en fait voir de toutes les couleurs tout au long d’un « Escalier » qui monte en pente raide !

Chris Chavis a choisi de jouer la proximité pour mieux séduire son public et c’est avec ses propres mots et ses propres préoccupations qu’il s’adresse à lui, se mettant véritablement à nu pour mieux lui montrer à quel point il lui ressemble. Rock avant tout, Moahem Chavis vire à l’electro comme le faisaient naguère Plastic Bertrand ou Richard Gotainer et comme le font aujourd’hui M ou même Thiéfaine, c’est à dire avec beaucoup de tact et surtout beaucoup de simplicité, en démystifiant le passage à l’acte pour le rendre encore plus humain. Teintant ses morceaux de sonorités orientales ou encore de phrasés hip-hop, Moahem Chavis garde bien en ligne de mire l’objectif principal de toute musique qui se respecte : divertir et égayer pour mieux séduire. Non seulement la recette utilisée fonctionne, mais en plus elle se révèle bénéfique puisque des morceaux comme « Caméléon », « The End Of time », « Enjoy the life / Night clubin’ » ou le très opportuniste « Votez pour moi » ont toutes leurs chances de sortir du lot grâce à une architecture aussi simple qu’efficace. De pop en dub et de rock en chanson, Mohaem Chavis va même jusqu’à piocher parfois dans la variété pour mieux prendre en main son avenir et être capable d’amener son public à le suivre là où il aura envie de le conduire. Dans ce genre d’expérience, l’important est de connaître ses limites et de savoir se recycler mais de ce côté là pas de souci à avoir car compte-tenu de la large palette de sonorités sur laquelle le sextet se montre capable d’évoluer, il y en a pour un bon bout de temps avant qu’il ne se morde la queue. A surveiller de très près !