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MONSTER MIKE WELCH pdf print E-mail
Ecrit par Fred Delforge  
jeudi, 05 janvier 2006
 

Cryin' Hey !
(Dixiefrog - Night & Day - 2005) 
Durée 60'06 - 13 Titres 

http://www.monstermikewelch.com 
http://www.bluesweb.com   
 
A seulement 26 ans, Monster Mike Welch peut se targuer d'avoir déjà treize années de carrière professionnelle derrière lui ! Sur scène dès son quatorzième anniversaire, le jeune prodige de la six-cordes accompagnait alors Junior Wells, James Cotton ou le Blues Brothers Band et recevait son nom de scène de Dan Aykroyd lui-même, ce dernier le trouvant définitivement trop monstrueux dans sa manière de jouer. Après quatre albums en solo et un ouvrage en compagnie de Sugar Ray And The Bluetones, Monster Mike Welch a souhaité rendre hommage à ceux qui lui ont fait aimer le blues, le rock et la guitare, des gens comme BB King, Muddy Waters, Buddy Guy, Freddy King ou Clarence 'Gatemouth' Brown … Accompagné de Michael 'Mudcat' Ward à la basse, Warren Grant à la batterie, Anthony Geraci au piano et accessoirement de Nick Moss sur quelques soli de guitare, Welch nous propose une cargaison de chansons inédites agrémentée d'une petite reprise fort sympathique. Welcome to Boston !

Monster Mike Welch aurait pu en faire des kilos, voire même des tonnes, tant il sait sortir de sa guitare le son juste et la note qui accroche … Et au lieu de se la jouer frime bien qu'il en ait techniquement les moyens, il se lance dans un album très humain et bien bluesy dans lequel il n'hésite pas à glisser un soupçon de jazz pour le rendre encore plus coloré. Enregistré en studio dans des conditions live, " Cryin' Hey ! " en garde une certaine urgence et une spontanéité très agréable à écouter au point qu'en fermant les yeux et en mettant un peu de volume, on se sent immergé au beau milieu d'une salle intimiste avec, à portée de main, un groupe qui donne le meilleur de lui-même pour nous tout seul … Le contraste est total entre les deux blues lents à rallonges et très torturés " All The Love In The World " et " One Of Those Days " d'une part et le boogie rock décapant " They Call Me Monster Mike " de l'autre mais l'ensemble se tient particulièrement bien, donnant quelque chose dans le genre de la set list idéale d'un concert captivant qui se terminerait par la reprise du " My Daily Wish " de Robert Lockwood Jr. pour la fine bouche en guise de rappel. Parfaitement satisfait du résultat, l'artiste avoue sans se faire prier que c'est là l'album qu'il rêvait de faire depuis ses débuts tant il laisse transparaître les émotions qu'il ressent en écoutant cette musique qui lui colle à la peau. Et force est de constater que pour les faire passer, il a trouvé la méthode idéale !